François Engelbert Renson d'Allois d'Herculais, né le 8/5/1815 à Neuf Brisach (haut Rhin)
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Fils d'un sous officier, Renson est d'abord enfant de troupe au 4e régiment d'infanterie en 1823, puis tambour au régiment à 15 ans. Il integre l'école de Saint Cyr en 1836 et est promu Sous Lieutenant le 1/10/1838.
Brillant élève, il integre l'école d'état major dont il sort dans la promotion 1841, date de sa nomination comme Lieutenant. Il sert en Algérie, où il va faire une grande partie de sa carrière, d'abord comme stagiaire au 51e régiment d'infanterie.
Promu Capitaine le 6/8/1842, puis aide de camp du général d'Hautpoul, inspecteur général. Le 3/2/1845, il passe au 5e régiment de chasseurs et est cité par Yusuf comme s'étant particulièrement distingué au combat du 13/3/1846 contre Abd El Kader.. Il est fait chevalier de la Légion d'Honneur.
Il rejoint alors l'état major du gouvernement de l'Algérie en 1847, puis il passe à l'état major de la division d'Oran sous les ordres du général Pelissier avec lequel il participe à la prise de Laghouat en 1852 où il est de nouveau cité et est promu Chef d'Escadrons le 31/12/1852.
Le 25/2/1854, il est placé à l'état major de l'armée d'Orient où il sert jusqu'en aout 1856 et est promu officier de la Légion d'Honneur (le 21/10/1854). Lors de la bataille d'Inkermann, il a un cheval tué sous lui (5/11/1854). Nommé Lieutenant Colonel le 17/7/1855, il est fait chevalier compagnon de l'ordre du bain et reçoit la 4e classe du Medjidié.
Revenu en Algérie il retourne à Oran comme chef d'état major de la division et y est nommé Colonel le 5/8/1859. Commandeur de la Légion d'Honneur en septembre 1860, en 1861, il rejoint son vieux chef, le Maréchal Pelissier, nommé Gouverneur de l'Aglérie, au poste de chef d'état major.
En 1866, il prend son autonomie en étant nommé chef de la subdivision
d'Aumale et est nommé général de brigade le
30/3/1867. "Officier d'une grande distinction, très intelligent,
travailleur, d'un jugement sûr, s'est montré calme et très vigoureux à
l'ennemi." (notes de 1865). Il commande ensuite la subdivision d'Oran et en
1869 il est nommé chef d'état major du camp de Chalons. "Très robuste de
corps, il a un caractère doux et charmant ; son coeur est chaud, sa tête froide,
sa nature est des plus sympathiques. l'on s'attache à lui naturellement et on
fait bien. C'est un officier général instruit, brave et résolu" (Général
Bourbaki).
En 1870, il est nommé chef de l'état major du 7e Corps
d'armée. Fait prisonnier à Sedan, interné à Coblence puis à Bonn.
Promu général de Division le 20/4/1871, il chef d'état major du 4e CA lors des opérations contre la Commune. Après la guerre, il est chef du personnel et du matériel au ministere de la Guerre et Grand Officier de la Légion d'Honneur (11/10/1873) Le 19/2/1878, il prend la tête du 16e corps d'armée. President du comité d'état major, inspecteur de l'école supérieure de guerre, il finit sa carrière en 1883.
Il a reçu les décorations suivantes :
3e classe de l'ordre du Bain (Grande Bretagne), officier de l'Ordre militaire de Savoie, 4e classe du Medjidieh.
Commandeur de l'Ordre de Leopold de Belgique (20/3/1863), 1ere classe du Nicham Iftikar (14/3/1863), Commandeur de Saint-Olaf de Norvège (27 décembre 1864), Grand Officier du Lion & Soleil de Perse (aout 1873),
Il est mort en 1884.