Charles Schurr, né le 12/5/1825 à Dambach
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Charles s'engage en mai 1843 au 11e régiment d'artillerie où il sert durant sept ans, atteignant le grade de maréchal des logis chef. Durant cette période, il est détaché à l'école de Saumur comme élève instructeur (1846-1847) dont il sort classé dans un tres bon rang.
Rengagé en juillet 1850, cette fois dans la cavalerie, au 13e régiment de chasseurs à cheval, il y rejoint son frère cadet Théophile.
Charles récupère rapidement ses galons et est finalement promu adjudant sous officier le 3/4/1852.
En novembre 1852, le régiment est dissous pour contribuer à la création du régiment des Guides. Schurr y est transféré, en même temps que son frère, et y obtient ses galons de Sous Lieutenant le 31/1/1853.
Ce passage dans ce régiment d'élite n'est que de courte durée, car il est de nouveau transféré, cette fois à l'escadron des Cent gardes le 11/6/1854. Il est fait chevalier de la légion d'Hoenneur en avril 1855, puis promu Lieutenant le 27/3/1858 et Capitaine le 31/10/1859, après la campagne d'Italie d'où il revient décoré de l'Ordre de Savoie.
Après un passage au 2e régiment des cuirassiers de la Garde entre 1859 et 1865, Schurr retourne à l'escadron des cent-gardes le 21/10/1865, comme adjudant major, puis capitaine commandant. Il a l'occasion de mettre à profit ses talents d'écoyer, comme en témoigne ce passage de l'historique de l'escadron : "Tous les matins le capitaine Schurr faisait aux sous officiers et aux gardes une reprise de manège ; il était arrivé à leur faire faire tous les mouvements sans bride. La reprise terminée, il emmenait son peloton au bois de Boulogne, lui faisant faire le tour, les cavaliers à 20 metres de distance les uns des autres, au trot et au galop."
Durant la guerre de 1870, Schurr ne fait pas partie de la portion de l'escadron qui accompagne l'Empereur à l'armée et qui devra se rendre à Sedan. Il reste à Paris comme commandant l'hotel de Bellechasse, quartie habituel de l'escadron, devenu dépôt. Il assiste alors au siège de Paris, dont il nous laisse le souvenir de ce cliché à droite, pris par Saint Edme, photographe à Paris.
A la fin de la guerre Schurr rejoint le 2e régiment de cuirassiers, mais prend rapidement se retraite en juin 1872. Sa carrière dans l'armée ne se termine cependant pas, puis qu'il rejoint l'armée territoriale comme Chef d'escadrons, au 5e régiment territoriale de cavalerie. Décoré de la croix d'officier de la Légion d'Honneur en 1889, il s'éteint le 7/8/1891. .
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Théophile Schurr, né le 11/5/1832 à Dambach
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Engagé volontaire au 13e régiment de chasseurs à cheval en mai 1849, Théophile Schurr y sert jusqu'en 1852, date à laquelle il est brigadier. Il est rejoint au régiment par son frère ainé Charles.
Au déclanchement de la guerre de 1870, le régiment est en Akgérie. Embarqué pour la France, il débarque à Toulon. Affecté à l’armée du Rhin puis à l’armée de Chalons, il participe avec la division de chasseurs d’Afrique à la charge du plateau de Floing le 1er septembre 1870, comme capitaine en second du 3e escadron. Il se fait photographier à Paris (photo de gauche), probablement après son retour de captivité en Allemagne.
Reconstitué à Mascara (Algérie) après la guerre, le 4e
Chasseurs d'Afrique participe aux colonnes du Sud Oranais et à
l’expédition de Grande Kabylie.
Théophile Schürr est le Capitaine Instructeur
du régiment en 1873, une fonction qu'il abandonnera en 1874 pour y être
Capitaine Commandant, avant de l'occuper de nouveau en 1875.
Schurr est promu Chef d'escadrons, toujours au 4e Chasseurs d'Afrique, le 8 Octobre 1875 et participe à la campagne de 1881 contre Bou'Amama.
Théophile Schürr est fait officier de la Légion d'Honneur le 7/2/1882, puis promu Lieutenant-Colonel le 16 Mars 1883. Après 14 ans passé au régiment, il revient en France en 1884 en permutant au 4e Cuirassiers, régiment où il décède en en avril 1886.