Les troupes coloniales de la République (1893-1914)
Quatre nouveaux régiments sont successivement créés pour l'expédition de Madagascar (13e) et celle de Chine (16 à 18).
Rattachées administrativement au ministère de la Marine, ces troupes se considéraient comme mal suivies (recrutement et avancement) et suceptibles de souffrir d'arbitrages défavorables. Pour pallier ces insufisances, la loi de juillet 1900 rattacha les marsouins au ministère de la guerre et les renomma troupes coloniales.
Desormais, elles forment une arme autonome (restant sous le commandement des officiers de l'arme), sous l'autorité du ministre de la guerre. En 1900, les troupes de marine sont composées de douze régiments d'infanterie stationnés en métropole (numéros 1 à 8 et 21 à 24) et 6 régiments stationnés aux colonies (9, 10, 11, 13, 14 et 15e).
En 1903, un décret règle la composition du Corps d'Armée Colonial, formé en métropole et dont l'emploi est prévu dans le cadre d'une guerre en Europe. Il se compose de trois divisions de deux brigades chacune (soit un total de 12 régiments), ainsi que de la brigade d'artillerie.
Règlement de 1893
Le dolman des officiers est abandonné au profit de la tunique noire du modèle général des troupes à pied. En 1904, l'ancre est rétablie sur le képi.
|
|
|
|
Le 21e régiment
colonial (cliquer)
La tunique de 1893 est aussi donnée aux adjudants
En 1901, les sous officiers rengagés recoivent une tenue de sortie : Paletot, épaulettes jonquilles, pantalon bleu en drap fin et à passepoils écarlates. Kepi avec numéro du régiment en or, ceinturon avec plaque à écusson onrné d'une ancre ornée de rameaux de chêne et de laurier.
Les chevrons d'ancienneté sont remplacés par une soutache en or mélangé d'écarlate sur les manches.
|
|
retour index des troupes coloniales
Poursuivre avec l'artillerie de marine