Jean MORRIN, Né à Tilh (Landes) le 21/9/1817

Photo américaine (Rome)

 

Jeune soldat de la classe 1837, Jean Morrin est incorporé le 7/5/1839 au 10e régiment de ligne. Il y est nommé caporal en 1840, puis sergent en 1842. Libéré le 31/12/1846, il s'engage le 4 février 1849, cette fois au 10e régiment d'infanterie légère. Il ne lui faut que quelques mois pour retrouver ses galons de sergent, et il est nommé sergent major le 1/5/1855.

En janvier 1855, son régiment devient le 85e régiment de ligne.

Le 15 mai 1855 le régiment embarque pour renforcer l'armée d'Orient en Crimée. Morrin va s'y signaler tout particulièrement, étant blessé une première fois lors de la journée du 7 juin 1855 d'un éclat de pierre à la tête, , puis une nouvelle fois le 5 juillet. Le 28 juillet, il est blessé une troisième fois, cette fois à l'oeil droit (toujours d'un éclat de pierre). Il se signale de nouveau lors de l'assaut final contre Sébastopol le 8/9/1855. Il reçoit la médaille militaire le 14/9/1855, puis est nommé adjudant le 5/10/1855.

Revenu en France pour quelques années, le 85e régiment est ensuite envoyé pour la campagne d'Italie. Morrin y part le 2 mai. Le 4/6/1859, il est blessé une nouvelle fois, d'un coup de feu à la main droite à la bataille de Magenta, puis de nouveau à la bataille de Solférino, d'un autre coup de feu, à la fesse droite. Ces divers témoignages de son engagement lui valent la promotion méritée comme officier Sous-lieutenant le 5/7/1859.

Revenu en France, il est nommé porte drapeau du régiment le 26/3/1860, avant de retourner en Italie au corps d'occupation de Rome (notre photo).

Promu Chevalier de la Légion d'Honneur en décembre 1861, puis Lieutenant le 12/8/1864, il rentre d'Italie fin 1866.

Ses notes entre 1861 et 1865 témoignent d'un officier solide et de belle prestance :

Au déclanchement de la guerre de 70, Morrin reste les premières semaines de la guerre au dépôt de son régiment. Le 2/10/1870, il est nommé Capitaine du 50e régiment d'infanterie de marche et va participer aux opérations de l'armée de la Loire. Il est porté disparu après la bataille de Beaune la Rolande (le 28/10/1870) et déclaré mort pour le France

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