Valentin WEISSENBURGER, né le 1/5/1815 à Sauterbourg (Haut Rhin)
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Entrée au service au 1833 au 24 RI. En Afrique de 1836 à 1842. Il est blessé au bras gauche à Milianah (Afrique) le 23/6/1840.
Passé sous lieutenant au 7 RI en 1845 (à 30 ans, après 12 ans de service).
Lieutenant en 1848 Chev LH en 1852.
Capitaine en 1854. Officier à la compagnie des
grenadiers du 3e bataillon, il ne part pas en Orient dès le premier envoi du
régiment, évitant ainsi la difficile campagne de la Dobrutcha et l'épidémie de
Cholera qui coûte 10 officiers et 406 hommes au régiment. Il rejoint le régiment
le 31/5/1855, avec le 3e bataillon envoyé en renforts à cette date. Affecté au
siège de la place, il est engagé le 23 aout pour repousser une sortie des russes
. "Dans la journée, la 3e compagnie de voltigeurs commandée par le capitaine
Weissemburger occupe un poste avancé. A la nuit, un fort détachement ennemi sort
de la place et attaque vigoureusement les voltigeurs. Un combat des plus vifs
s'engage au corps à corps et la capitaine est atteint à la figure et à la
poitrine par une pierre et un fragment de projectile lancés à la main. l'ennemi
se retire devant l'energique resistance qu'il a rencontré . l'embuscade
construite par lui et disputée chaque soir depuis quelques jours reste
définitivement en notre pouvoir. On l'achève pendant la nuit et on la relie
solidement aux travaux d'approche (historique du régiment)" Il est cité à
l'ordre du jour pour cette action.
Le 8/9/1855, lors de l'assaut de Malakoff,
le 7e RI figure parmis les troupes de la première ligne. Le régiment capture
l'ouvrage et contribue à resister aux contre attaques russes qui, à la gorge de
l'ouvrage, sont repoussés dans des corps à corps sanglants. Lors de cette
action, il est blessé d’un coup de feu à la nuque. dans la journée, le régiment
a 417 tués ou blessés, dont 25 officiers.
A la suite de cette action, il est promu Chef de Bataillon au 80 RI en 1855 (avec une seule année de grade). Il passe au régiment des Zouaves de la Garde en 1858. Il est fait officier de la Légion d'Honneur en 1858, avant de faire campagne en Italie où il est blessé d’un coup de feu à la poitrine à la bataille de Magenta (4/6/59). Médaille d’Italie et médaille de la valeur militaire de Sardaigne.
Lieutenant Colonel au 82 RI en 1859. En Afrique en 1864 et 1865.
Colonel en 1865, au 34 RI, puis au 17 RI en 1865 Commandeur LH en 1868 Campagne contre l’Allemagne, prisonnier de guerre après Sedan. Retraite en 1875.
Proposé comme général en 1868, 1870 puis 1871. Puis à nouveau en 1874. Noté comme excellent chef de corps, mais désespérant de passer général (après 10 ans de grade).