La cavalerie de la Garde
-
Historique des Lanciers de la Garde
Le régiment des Lanciers de la Garde est mis sur pied le 1/7/1856. Il est formé de cavaliers provenant des régiments de lanciers et de dragons de la ligne. Son uniforme rappelle le souvenir de la Garde royale hollandaise du Roi Louis, père de Napoléon III.
Le 14 janvier 1858, le régiment subit un baptême du feu un peu particulier puisqu'un peloton du régiment, commandé par le lieutenant Noguet, escortait les souverains qui se rendaient à l'Opéra, lors de l'attentat d'Orsini qui fit de nombreuses victimes dans les rangs de l'escorte : treize lanciers sur 24 furent plus ou moins grièvement blessés et plusieurs chevaux furent tués.
Le régiment ne fut pas engagé en Italie en 1859. Lors de l'exposition universelle de 1867, le régiment fournit des pelotons d'escorte aux souverains etrangers invités dans la capitale.
En 1870, il est engagé le 16 aout 1870 lors de la charge de
la brigade de France à Mars la Tour. Après avoir abandonné l'escorte de
l'Empereur et rejoint l'armée au son du canon le régiment se trouve engagé à la
droite de l'armée.
"Avant d'arriver sur le terrain où nous devions
charger, il fallut descendre un énorme ravin, presqu'à pic, puis sauter un
fossé fangeux, remonter ensuite le versant opposé, et seulement se former
sur la hauteur. On comprend aisément le désordre qui s'ensuivit. Néanmoins les
escadrons se reformèrent assez rapidement à la voix du colonel et continuèrent à
s'avancer au pas. Les Dragons de l'Impératrice suivaient le mouvement et
devaient former derrière nous une seconde ligne. Il y eut à ce moment là une
certaine incertitude à savoir si nous étions en face des Prussiens ou non,
la distance était encore grand et le jour tombait et, tout en avançant, on
se demandait si c'était bien eux. Au bout d'un certain temps le doute ne fut
plus permis et le colonel de Latheulade s'écria en levant son sabre "Ce sont
eux, chargez !" Ce commandement fut répété par les officiers et le régiment,
entraîné par son vaillant chef, mais à peine en bataille, partit au galop la
lance croisée. Les Prussiens arrivaient au trot, le sabre levé, en criant
"Hourra ! hourra !". Quiconque n'a jamais vu ce spectacle ne peut s'en faire une
idée, ainsi que du sentiment qu'on éprouve. A 20 metres, il prirent le galop et
les deux troupes se rencontrèrent. Le choc fut terrible et le premier
rang fut presque complètement démonté à coups de lance. Ma lance m'avait
été violemment enlevée au passage, soit que je l'aie laissée dans le corps d'un
Allemand, soit qu'une vigoureuse parade me l'ait fait tomber. J'opinerai plutôt
pour la première hypothèse, car j'ai ressenti une telle secousse que j'aurais
été jeté hors de ma selle si je ne m'étais empressé instinctivement de
lâcher ma lance. En tous les cas, il n'y avait pas de temps à perdre pour
mettre le sabre à la main, mais pendant que j'exécutai ce mouvement, un dragon
allemand m'asséna sur la tête un vigoureux coup de sabre qui fut heureusement
paré par mon schapska, dont il entama une des faces. Je vis alors une seconde,
puis une troisième ligne de cavalerie ennemie qui accourrait au
secours de la première. A partir de ce moment, je ne me rappelle pas nettement
de ce qu'il se passa; mais ce qu'il y a de certain c'est que la mélée était
devenue générale. Ce n'était que coups de sabres et de pistolets échangés,
chevaux et cavaliers tombant les uns sur les autres, cris de toutes sortes, de
rage et de douleur, en un mot, un chaos épouvantable.
J'entendis le
ralliement sonner, bien qu'ayant poussé assez en avant ; je fis alors faire un
demi tour à mon cheval qui heureusement n'avait rien, et j'allais au galop me
rallier sur le plateau que nous avions quitté avant la charge. Ce ralliement
sonné évidemment trop tôt, et que j'ai même entendu attribuer aux trompettes
allemandes, connaissant nos sonneries, avait fait revenir l'ennemi, et les
cavaliers allemands nous poursuivaient à présent en poussant des hourras, et
arrivés sur le bord du ravin, tiraient des coups de feu avec leurs carabines sur
les malheureux cavaliers qui étaient tombés avec leurs chevaux en voulant
repasser le fossé fangeux dont j'ai parlé plus haut. Les Dragons de
l'Impératrice ripostaient de leurs fusils et les balles sifflaient de toutes
parts.. Le colonel, son sabre rouge juqu'à la garde et la lame tordue,
s'occupait sur le plateau à rallier ses lanciers et rien n'était triste comme
ces hommes revenant avec des blessures horribles à la tête et à la figure et ces
chevaux sans cavaliers qui instinctivement avaient suivi les autres et venaient
reprendre leur place dans le rang. On fit l'appel et il manquait 170 hommes et
17 officiers dont 4 capitaines commandants sur 5. Le seul revenant était celui
de mon escadron, M. de Soulages. Le commandant de Villeneuve Bargemont était
également resté sur le terrain. Il n'était que blessé et parvint quelques jours
plus tard à se sauver de l'ambulance où les Prussiens l'avaient transporté et il
gagna Paris. Le 2e escadron avait été le plus éprouvé. Il n'en revenait qu'un
officier, le sous lieutenant Lecomte, le marechal des logis chef, le fourrier,
un marechal des logis et environ quarante cavaliers. Cet escadron qui formait
l'extrème droite du régiment avait chargé sans avoir eu le temps de se déployer
complétement et un escadron allemand, détaché en flanc offensif, lui avait fait
subir dans cette situation critique les pertes sérieuses que nous avons
signalées. (De Baillehache - Souvenirs intimes d'un lancier de la
Garde)".
Le régiment n'est engagé ni à Saint Privat le 18 aout, ni durant les batailles autour de Metz. A la reddition de la Place, ses cadres sont envoyés en captivité en Allemagne. Le régiment sera dissous après la proclamation de la République.
Henri Jean Baptiste de Latheulade Né le 31/5/1819, il fait l'école de Saint Cyr (promotion
1838-1840). Il est nommé le 20 juin 1854 Chef d’escadron au 2e régiment de Spahis à Mascara et fait plusieurs expéditions en Algérie, entre autres celle de la grande Kabylie en 1857. Il est décoré le 13 août de la même année et appelé aux Guides de la Garde Imperiale, régiment avec lequel il fait la campagne d'Italie de 1859.
Promu le 27/12/1861 Lieutenant Colonel du 9e cuirassiers, il en devient le Colonel le 13/8/1865. Le 24 décembre 1869, il reçoit la croix de commandeur de la Légion d'Honneur, se trouvant aux lanciers de la garde imperiale régiment à la tête duquel il avait été appelé l'année précédente. Il est ici photographié en tenue de route, sans plastron, mais avec la cszapka.
Il fait la guerre de 70 à l’armée de Metz , prend part aux batailles livrées en aout autour de cette ville. Il reçoit quatre blessures légères le 16/8/1870 lors de la bataille de cavalerie de Mars la Tour, durant la charge du régiment contre les dragons d'Oldenbourg. Il manque d'être pris dans la mélée. "Le colonel de Latheulade, atteint de nombreuses contusions, heureusement sans gravité, son sabre rouge de sang jusqu'à la garde et dont la lame s'est tordue, s'occupe de rallier ses lanciers quand un gros de dragons prussiens l'entourent et se jettent sur lui la sabre haut. Sans perdre un seul instant son sang froid, le brave colonel tient à distance les assaillants par un rapide moulinet et s'ecrie "A moi Lanciers !" Son appel est entendu. Cinq lanciers se précipitent au secours de leur chef et le dégagent aussitôt" (D de Lonlay Français et Allemands).
Il est nommé Général de brigade le 26/10/1870, le jour de la reddition de Metz. Une page détaillé est consacrée à sa carrière.
Photo Le Jeune / Joliot (Paris) |
Raymond Marie Louis de Bancarel Né le 7/10/1832 à Rodez, de Bancarel est saint cyrien de la promotion de l'Aigle (1851-1853). Il est nommé Sous Lieutenant le 1/10/1853 au 5e régiment de Hussards puis, après un passage à l'école de Saumur comme officier élève, il passe au 6e régiment de chasseurs à cheval. Il passe au régiment des lanciers de la Garde Impériale le 20/6/1856, peu avant sa promotion comme Lieutenant le 24/12/1858. Promu Capitaine le 20/1/1866, il passe au
1er régiment de Chasseurs d'Afrique en janvier 1866. Il sert alors en
Algérie jusqu'en 1870. A la déclaration de guerre, il est capitaine
commandant le 6e escadron du 1er régiment de chasseurs d'Afrique et le
1/9/1870, il dirige son escadron lors des fameuses charges de Sedan. Après la guerre, il continue à servir au 1er regiment de chasseurs d'Afrique jusqu'à sa mort le 13/10/1875. Photo Crémière et Hanfstaengl |
Henri Cesar Ulric Perrot de Chazelle
Fils d'un comte, grand proprietaire en Bourgogne, il est né le 27/9/1845 à Paris. Saint Cyrien de la promotion d'Oajaca (1864-1866), il est nommé Sous Lieutenant le 1/10/1866 au 3e régiment de lanciers. En 1869, il passe au régiment des lanciers de la Garde Impériale et il est détaché à l'école impériale de Saumur comme officier d'instruction. C'est à cette occasion qu'il se fait photographier par le Roch, spécialiste des portraits des officiers détachés à l'école. Il porte la czapska "à la chic", son oeil droit étant pratiquement masqué. Toujours sous lieutenant en 1870, il fait la guerre contre la Prusse dans la Garde Impériale. Lors de la bataille de Rezonville et de la charge de Mars la Tour, Perrot de Chazelle est blessé de deux coups de sabre, au bras gauche et à la tête, et a le bras cassé d'un coup de feu. Il est cité pour son action lors de la charge et reçoit la croix de la Légion d'Honneur. A sa nomination comme Lieutenant le 30/4/1872, il passe au 9e régiment de Hussards en aout de cette année. Promu Capitaine en juin 1876, il est nommé au 15e régiment de chasseurs, mais demissionne assez vite de l'armée. Il se met alors au service du Duc d'Aumale. Il est mort le 21/11/1898. Photo le Roch (Saumur)
|
Charles Eugène Marcerou Né le 15/1/1829 à Paris, Marcerou s'engage comme Hussard au 9e régiment le 7/3/1842. Nommé maréchal des logis le 22/11/1851, il est ensuite transféré au 2e régiment de Hussard le 24/8/1856. C'est dans ce régiment, comme adjudant, qu'il fait la campagne d'Italie. Outre la médaille d'Italie, il est décoré de la valeur militaire de Sardaigne. Il acquiet les galons d'officier peu après la campagne, étant nommé Sous Lieutenant le 28/1/1860 au 2e régiment de Hussards. Le 21/3/1863, il permute au régiment des Lanciers de la Garde
Impériale. Il est nommé Lieutenant le
24/12/1869. Durant la guerre de 1870, il s'illustre dans la grande charge
du plateau d'Yron et y est cité pour sa conduite brillante et est blessé
d'un coup de pointe à la tempe. Après la guerre, il est affecté au 20e régiment de Dragons. Promu Capitaine le 28/10/1872, il passe au 19e régiment de Dragons. Il est mort le 17/12/1898. |
|
Jean Baptiste
Vautrin Né le 26/9/1841 à Clermont dans la
Meuse. Fils de gendarme, il est engagé
volontaire comme carabinier au 2e régiment en décembre 1858.
Muté au 1er régiment des cuirassiers de la Garde en octobre
1859, il y est nommé sous officier en mai 1862, puis marechal des logis
chef le 18/9/1866. Le 16/7/1870, il est nommé Sous Lieutenant au 7e régiment des chasseurs et embarque pour rejoindre son régiment affecté au corps expéditionnaire de Rome. Il ne fait en réalité que l’aller et retour, puisqu’il revient en France le 9/8/1870 lorsque le corps expéditionnaire est rappatrié. Lors de la réorganisation des armées de la République, il est affecté au 3e régiment de cavalerie légère mixte de marche le 16/10/1870 et promu Lieutenant à titre provisoire un mois plus tard, puis Capitaine le 29/1/1871. Après la guerre, il rejoint le 3e régiment de Chasseurs comme Lieutenant à titre définitif. Vautrin enchaine alors les régiments, étant affecté successivement aux 9e Dragons, 25e dragons, puis 11e régiment de Cuirassiers oú il est nommé Capitaine le 1/12/1876. Il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur le 24/6/1886. Retraité comme Chef d’escadrons du 12e cuirassiers en juin 1891, il est mort le 20/6/1891. |
Furcy Edouard Lejeune Né le 2 Août 1827 à Beaumont-les-Autels (Eure et Loire), il rejoint le 3e régiment de chasseurs le 16 Juin 1847, puis l'école de cavalerie de Saumur comme élève instructeur un mois plus tard. Il y est promu Brigadier le 3 Octobre 1848, et Maréchal des Logis le 12 Octobre 1849. Il sort de Saumur le 31 Octobre 1849 (No. 22 sur 35) et rejoint son régiment. Il accède à l'épaulette de Sous Lieutenant le 1er mai 1854, et est transféré au 5e régiment de dragons où il est promu Lieutenant le 11 août 1859. Il retourne à l'école de Saumur pour y suivre le cours de Lieutenant instructeur de septembre 1860 à octobre 1861. Lejeune est promu Capitaine le 12 août
1864 et occupe le poste d'adjudant major en janvier 1865. Il passe
alors dans la Garde Impériale au régiment des Lanciers le 14
août et il y reprend des fonctions d'adjudant major le 26 décembre
1868, poste dans lequel il est photographié par Hallier à Paris, ici
à gauche. Lejeune est promu au grade de Chef
d'Escadrons le 27 mai 1876, et affecté au 11e Hussards à Fontainebleau. Courant 1877, il
prend les fonctions de Major au régiment. Il décède le 24 Janvier 1896. |
Léon Pierre Godard Desmarest Né le 16/3/1834 à Trelon (Nord), c'est le fils du directeur de la verrerie de la ville. Reçu à l'école de Saint Cyr en 1852, il est nommé Sous Lieutenant le 1/10/1854 au 9e régiment de Hussards. Le 20/6/1856, il rejoint le régiment des Lanciers de la Garde et fait avec cette troupe la campagne d'Italie. Promu Lieutenant le 13/8/1863, il est ici photographié en petite tenue, négligeamment accoudé sur son bonnet de police et arborant la médaille d'Italie. Fait Capitaine le 24/12/1869,
il rejoint le 1er régiment de Hussards. Durant la guerre de 70, il
est capitaine en second au 3e escadron. Le régiment s'illustre lors des
mémorables charges de Sedan et Godart Desmarest survit à la bataille sans
blessure, mais est fait prisonnier lors de la capitulation de l'armée le
1/9/1870. Démissionnaire le 22/9/1874, il est mort le 26/1/1883. Photo Viel (Paris) |
Auguste Alphonse Chiroussot Né le 7/4/1835 à Valence. Engagé volontaire au 12e régiment de dragons le 21/6/1852, il y est nommé maréchal des logis en 1852. En décembre 1857, il rejoint l'Algérie, comme simple cavalier au 2e régiment de Spahis et retrouve ses galons de sous officier en mai 1859. En 1860, il rejoint Saumur pour suivre les cours de sous officier instructeur. Il est ensuite promu Sous Lieutenant le 12/8/1864, au 2e régiment de dragons. L'Algérie semble lui manquer, puisqu'il permute et rejoint le 4e régiment de chasseurs d'Afrique en mars 1867. Il y est promu chevalier de la Légion d'Honneur en mars 1868 ("16 ans de service, 10 campagnes"). Le 28/5/1870, il est appelé dans la Garde Impériale et rejoint le régiment des lanciers de la garde. C'est avec ce corps qu'il participe à la guerre de 1870. Il se distingue notamment lors de la grande charge du plateau d'Yron lors de la bataille de Rezonville le 16/8/1870. Il est promu Lieutenant le 24/8/1870. Fait prisonnier avec le régiment lors de la capitulation de Metz, il ne retrouve la France qu'en avril 1871, affecté cette fois au 9e régiment de lanciers, suite à la suppression de la Garde Impériale. Confirmé dans son grade, il pase au 20e régiment de dragon en septembre 1871.
Retraité en septembre 1882, il est mort le 23/9/1893. |
Louis Joseph Barabin Né le 23/11/1808 à Paris. Enfant de troupe au 4e régiment de chaseurs à cheval, il en devient trompette le 12/8/1825. Engagé volontaire dans ce même régiment à 18 ans, il y sert jusqu'en 1836.
Barabin est promu chevalier de la Légion d'Honneur le 11/11/1837 après l'éxpédition de Constantine et se signale à plusieurs reprises dans les diverses campagnes de la conquète : Il est blessé le 9/4/1840 d'une balle à la main lors d'une razzia, puis se signale lors du siège de Zaatcha et les opérations menées aux alentours de la ville assiégèe pour assurer le ravitaillement de l'armée et la sécurité des lignes de communications du siège. Il se fait une nouvelle fois remarquer en juin 1852 dans la campagne de Kabylie au combat de Calaa
. Le 31/10/1855 Barabin est promu Chef d'escadrons au 1er régiment de hussards. Il quitte alors la Crimée en aout 1856. Fait officier de la Légion d'Honneur en 1858, il retourne brièvement en Algérie lorsque le 1er Hussard y est envoyé pour faire campagne en 1859. Barabin est transféré au régiment des Lanciers de la Garde le 23/5/1860. Il prend sa retraite le 18/3/1865. Il est mort en 1876. Photo Prevot (Paris) |
Charles Ferdinand Le Comte d'Olonde
Né le 6 octobre 1829 à Sceaux (Seine),
Engagé volontaire pour 7 ans, il est incorporé au 2e régiment de cuirassiers le 6 novembre 1847, puis nommé brigadier le 24 novembre 1848.
Cette longue carrière de sous officier trouve sa récompense le 30/10/1867 lorsqu'il est promu Sous
Lieutenant. Cette promotion nécessite cependant un nouveau transfert, cette fois 6e régiment de cuirassiers le 30 octobre 1867.
Après la guerre, d'Olonde est mis en non-activité par retrait d'emploi le 15 février 1872, puis rappelé au 7e régiment de cuirassiers le 29 mars 1873 où il est promu Lieutenant le 19 juillet 1873.
Retraité le 26 mars 1874, il est nommé capitaine adjudant-major au 80e régiment territorial d'infanterie le 24 avril 1877 avant de passer aux escadrons territoriaux du 10e corps (dragons) le 5 septembre 1884. Il est finalement rayé des contrôles le 14 septembre 1889.
Président du comité du Souvenir Français et des anciens combattants de 1870/1871 à Granville, membre honoraire de la société des Médaillés Militaires, il postule sans succès pour la Croix de Chevalier en 1909, la société des médaillés militaires relançant la demande sans l'obtenir en 1910. Il l'aurait pourtant bien méritée...
|
Les colonels du Régiment des Lanciers de la Garde