Après le desastre de 1870, qui a mis en lumière les faiblesses criantes de l'armée, le pays met en place une profonde réforme de l'armée. Sous la présidence du maréchal de Mac Mahon et sous l'impulsion des ministres de la guerre les généraux du Barail et de Cissey, l'organisation et le recrutement de l'armée sont repensés.
En particulier, l'armée est refondue en grandes unités (corps d'armée, divisions et brigades) dont l'organisation est mise en place dès le temps de paix, selon des circonscription territoriales définies et dont les commandants désignés ont la charge de leur préparation ainsi que de leur conduite au combat si nécessaire. Cette organisation permanente, sur le modèle prussien, assure une préparation plus satisfaisante des troupes et évite que ne se reproduisent les terribles désordres de l'armée imperiale en aout 1870.
Ces corps d'armée, au nombre de 19 (portés à 22 en 1914) sont regroupés en armées dont la concentration et le plan d'opération sont définis dès le temps de paix. A cette organisation s'ajoute le Gouverneur de la place de Paris, commandé par un général détenant le premier rang hiérarchique des généraux de corps d'armée.
Le sommet de la hiérarchie militaire s'articule au sein du Conseil Supérieur de la Guerre, organe placé sous la Présidence du ministre de la guerre, composé des généraux de division inspecteurs d'armée, du chef de l'état major général et du vice président du conseil supérieur de la guerre, chargé (à partir de 1890) du commandement suprème de la masse de manoeuvre. Cet organisme est obligatoirement consulté pour tout projet concernant l'armée, ainsi que de la préparation des plans militaires.
Les comités d'armes
Les présidents des comités d'armes
La maison militaire du Président de la République
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