La Garde Impériale et la Maison militaire de l'Empereur

 

Héritier du Premier Empire, Napoléon III ne pouvait pas ne pas rétablir la Garde Impériale. C'est chose faite en 1854.

Elle est composée d'une infanterie composée des Grenadiers (2 régiments en 1854, puis trois en 1857), des Voltigeurs (2 régiments en 1854, puis quatre en 1857), du bataillon de Chasseurs à pied de la Garde et des Zouaves.

La cavalerie est, quant à elle composée du régiment de Cuirassiers, des Carabiniers, des Dragons de l'Impératrice, des Lanciers de la Garde et des Chasseurs à cheval. En outre, un régiment de parade, les Guides, est crée en 1852.

Les armes savantes (artillerie et génie) y trouvent leur place. Le régiment d'artillerie à cheval de la Garde est aussi crée en 1854 et le régiment à pied (artillerie montée) en 1855. Enfin, la Garde est aussi composé du Génie (deux compagnies de 1855 jusqu'à 1865) et du train des équipages (3 compagnies).

Un régiment de Gendarmerie à pied (trois bataillons en 1855, puis deux en 1858) est aussi affecté à la Garde. Il disparait en 1869, de l'escadron à cheval de la Garde (devenu en 1864 l'escadron des Gendarmes d'élite).

 

Non rattachée à la Garde, un escadron des Cent Gardes est plus spécialement chargée de la garde du souverain et de sa famille.

L'Empereur dispose aussi d'une Maison militaire composée d'officiers généraux aides de camp et d'officiers d'ordonnance.

 

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