Historique du 5e régiment de Dragons

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IInd Empire et la IIIe République
(1851-1914)

 

Le 5e Dragons n'est engagé dans aucune campagne du Second Empire avant l'année terrible. 

Le 18/7/1870, il mobilise 4 escadrons de 115 hommes et rejoint Metz le 23 juillet, affecté à la division de cavalerie du général de Clérembault. Après avoir effectuée quelques reconnaissances sans importance, il participe à la bataille de Borny en reserve derrière une batterie de mitrailleuse et a quelques hommes blessés. Durant les batailles de Rezonville et de Saint Privat, le régiment est détaché au 3e Corps d'armée et n'est pas engagé. Le siège de Metz se déroule aussi sans fait notable, hormis lors de la bataille de Noisseville où un peloton du régiment combat à pied à Coincy. Envoyant progressivement ses chevaux à la boucherie, le régiment capitule finalement le 28 octobre à Metz avec le reste de l'armée.

Le régiment ne quitte pas la France sous la IIIe République.
   


François Mely Janin

Né le 11/1/1828 à Paris. Engagé volontaire comme hussard au 7e régiment le 4/6/1847, il y est nommé brigadier, puis maréchal des logis en octobre 1849 après avoir suivi les cours d'élève instructeur à l'école de Saumur dont il sort major. En 1851, il participe aux opérations de repression des mouvements républicains contre le coup d'Etat de Louis Napoléon à Mazamet.

Le 1/10/1853, il est promu officier, Sous Lieutenant au 4e régiment de Hussards et sert en Orient entre janvier 1854 et juillet 1856. Le 4e régiment de Hussards est engagé lors du combat de Kanghil le 27/9/1855 et lors de l'action, Janin est blessé d'un coup de lance dans l'omoplate droite. Il est fait chevalier de la Légion d'Honneur le 16/4/1856.

Revenu en France, il est promu Lieutenant le 13/8/1857. Il retourne alors à Saumur pour suivre les cours d'officier d'instruction et en sort classé 2e sur 78.

Il est nommé Capitaine le 16 mars 1861, instructeur au 5e régiment de dragons. Il prend commandement d'un escadron en 1867. Durant la guerre de 70, il est fait prisonnier au siège de Metz et ne revient en France qu'en mai 1871.

Après la guerre, il est promu Chef d'escadrons le 11/6/1872 au 4e régiment de Dragons, puis passe au 12e régiment de Dragons deux ans plus tard.

En avril 1878, il est nommé Lieutenant Colonel et rejoint l'Algérie pour servir au 2e régiment de Chasseurs d'Afrique. Il est promu officier de la Légion d'Honneur le 18/1/1881 et fait campagne contre l'insurection de 1881.

Il est nommé Colonel du 4e régiment de Cuirassiers le 20/9/1882, puis Commandeur de la Légion d'Honneur le 20/12/1886 Retraité le 14/11/1887, il est mort en avril 1895.

Photo Frank (Paris)

     


     

Nicolas Denis Edmond Buisset

Né le 11/7/1837 à Dormans (Marne). Saint Cyrien en 1845, il est nommé Sous lieutenant le 1/10/1847 au 2e régiment de lanciers.

Ayant rejoint le 8e régiment de chasseurs en 1849, il y est promu Lieutenant le 19/2/1851. Il retourne à Saumur en 1853 pour y suivre les cours d'officier d'instruction, il en sort 5e sur 45 élèves.

Le 1/5/1854, il est nommé Capitaine et devient instructeur au 8e régiment de Hussards. Il en prend le commandement d'un escadron en 1863.

Le 16/8/1864, Buisset est nommé Major au 5e régiment de dragons. Il en porte ici l'uniforme, ayant reçu la Légion d'Honneur en 1866. Le guerre de 1870 le trouve toujours en fonction, mais resté au dépot, il ne participe pas aux premières opérations de la campagne de 1870.

Le 4/11/1870, il est nommé Lieutenant Colonel au 6e régiment de dragons.

En février 1872, il passe au 15e dragons. Il en devient Colonel le 31/12/1874. Il est promu officier de la Légion d'Honneur le 12/7/1879. En 1880, il est mis en réserve pour infirmités et se retire à Dijon. Il meurt le 26/12/1882.

Photo Prévot (Paris)

 


    

Gustave Felix Marie Briot de la Mallerie

Né le 30/10/1838 à Brest, il fait l'école de Saint Cyr entre 1858 et 1860, puis après sa nomination comme Sous Lieutenant du 5e régiment de dragons (le 1/10/1860), il est détaché une année à Saumur pour compléter son instruction.

Promu Lieutenant le 22/12/1866, il retourne une nouvelle année (en octobre 1868) à Saumur, cette fois comme lieutenant d'instuction. Le deux photos prises lors de chaque passage à cette ecole permettent d'illustrer l'évolution de l'uniforme des dragons, la réforme de 1868 étant passée par là.

Aux premiers jours de la guerre, il est promu Capitaine, le 2/8/1870 et fait campagne autour de Metz, puis subit les privations du siège et la honte de la capitulation du 29/10/1870. Revenu au régiment après la guerre, il en est nommé adjudant major en septembre 1872. Un mois plus tard, il permute au 9e cuirassiers et est détaché un an à l'école de tir de Vincennes. En 1877, il prend le commandement d'un escadron du 12e régiment de chasseurs.

Nommé officier supérieur (Chef d'escadrons) le 3/10/1881, il rejoit le 8e régiment de Hussards et est nommé chevalier de la légion d'Honneur le 29/12/1881

Il prend se retraite en 1889 comme Lieutenant Colonel du 11e Hussards

Photos Le Roch (Saumur)

    


Armand Jules Théodore Garnier

Né le 17/3/1818 à Lyon

Nommé Capitaine en fevrier 1850 au 9e régiment de hussards où il sert jusqu'à sa dissolution, le 4/5/1856. A cette date, il rejoint le 11e régiment de dragons.

Il est nommé Chef d'escadrons en mars 1864, au 5e régiment de dragons, puis officier de la Légion d'Honneur le 5/1/1866.
Durant la guerre de 1870, il est blessé d'un coup de feu au bras gauche à la bataille de Borny le 14 aout 1870.

Après la guerre, il reprend son poste au 5e régiment de dragons, avant d'être nommé Lieutenant Colonel (le 16/10/1875) et de prendre le commandement du 5e régiment territorial de cavalerie.

C'est dans ce grade qu'il est photographié ci contre, son appartenance à l'armée territoriale étant confirmée par le petit bouton à côté du numéro du régiment figurant au collet.

Il est mort le 24/9/1891.

Photo Rouiller (Vendôme)


         Groupe d'officier du 5e dragons, entourant le colonel Granier de Cassagnac vers 1904.

 

Les colonels du 5e régiment de Dragons

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