La prise d'Icheriden - 26/6/1857

 

La maréchal Randon, gouverneur de l'Algéris, organise en 1856 et 1857 la campagne de soumission de la grande Kabylie.
4 divisions sont mises sur pied et le 18/5/1857, le maréchal vient prendre le commandement des trois premières divisions concentrées à Tizi Ouzou. Le première partie de la campagne amène la soumission de la tribu des Beni Raten le 26 mai.

Les forces françaises démarrent alors la construction du Fort national, mais à quelques kilometres de cette nouvelle forteresse, les Kabyles les plus energiques se retranchent fortement dans le village d'Icherden.

Le 24 juin 1857, la division du général de MacMahon est lancée contre la position, qui est enlevée, au prix d'un combat sanglant.


 

RAPPORT DE M. LE Général de Mac Mahon

Au bivouac d'Icheriden, 25 juin 1857

Monsieur le maréchal,

Conformément aux ordres que vous m'aviez donnés, les troupes de la 2e division ont pris les armes hier pour enlever la position d'Icheriden.

Elles ont quitté leur bivouac d'Aboudid, à cinq heures du matin, dans l'ordre suivant :
La première brigade, cinq bataillons, général Bourbaki, composée savoir: Du 2e bataillon du 54e de ligne (colonel Martineau-Deschesnez), des deux bataillons du 2e régiment de zouaves (colonel Saurin), et des deux bataillons du 2e étranger (colonel de Chabrière); les trois premiers marchant sans sacs.

La deuxième brigade (général Périgot), composée savoir ; Du 2e bataillon du 93e de ligne (colonel Paulze d'Ivoy), de deux bataillons du 3e zouaves, (colonel de Chabron), du 11e bataillon de chasseurs à pied, (commandant Niepce), du 38e bataillon du 3e régiment de tirailleurs algériens (commandant Cottret).
Le 1er bataillon du 54e de ligne et le 1er bataillon du 93e de ligne avaient été détachés momentanément de la division pour former la garnison du fort Napoléon.

   

Emile Philippe Martineau Deschenez

Né en 1819, sorti de Saint Cyr, cet officier a servi en Algérie entre 1843 et 1854 et s'y est distingué à plusieurs reprises, notamment à la tête des troupes indigènes. Il a aussi participé à la campagne de Crimée et y a été blessé le 2/5/1855 ; il en est revenu Colonel au 54e régiment d'infanterie.

Lors de la bataille d'Icheriden, il a un cheval tué sous lui.

Promu Général en 1863, il sert à l'armée de la Loire et de l'est en 1870 et est nommé général de division en octobre 1870.

Il est mort en 1888

Etienne Pierre Laurent Ferdinand Niepce

Né le 27/111809 à Cassel, c'est le fils d'un officier et le petit fils d'un général Autrichien.

Ancien de Saint Cyr, cet officier a servi dans l'arme des chasseurs à pied une bonne partie de sa carrière. Il a servi en Italie et a été décoré lors de la prise de Rome en 1849 comme Capitaine au 2e bataillon de chasseurs, et en Algérie.

Il est promu Chef de bataillon en avril 1853. Il commande le 11e bataillon de chasseurs en février 1854 et le conduit durant la campagne de Kabylie.

Promu Lieutenant Colonel en aout 1857, il sert au 63e régiment d'infanterie, puis passe au service des Places en 1863 pour y prendre le commandement de la place de Saint Omer.

Cher à la mémoire du concepteur de ce site, cet officier est aussi apparenté à Nicéphore Niepce, l'inventeur de la photographie.

   

 

Le détachement de sapeurs du génie de la division marchait avec ses outils, dans les traces du 2e bataillon du 54e de ligne. Il était suivi de toute l'artillerie mise à ma disposition, c'est-à-dire deux pièces de campagne (canon obusier de 12, une section d'obusiers de montagne à grande portée, deux sections d'obusiers de montagne ordinaires et une section de fuséens).

Le chemin qui conduit du col d'Aboudide à Icheriden présente un développement d'environ 4 kilomètres; il avait été préalablement préparé par les troupes sur un parcours de 4,500 mètres. Tracé sur la pente raide et abrupte du contrefort d'Aboudid, il va passer au village soumis d'Igbril Tigmounin, pour remonter de là, par une pente excessivement escarpée, le contrefort sur lequel se trouve le village d'lcheriden. A la hauteur d'Ighril-Tigmounin et sur la droite du chemin, se trouve un petit plateau présentant, dans le sens de sa longueur, une ligne parallèle à la position que l'ennemi avait prise en avant d'Icheriden. Je l'avais choisi pour point de concentration des troupes, parce que de là je pouvais avec l'artillerie produire un premier effet très-utile sur les embuscades et les  retranchements kabyles.

Vers cinq heures et demie, les bataillons de la lere brigade en colonne serrée, et toutes les pièces de l'artillerie avaient pris position sur ce mamelon. Celles ci étant disposées de manière à battre de front les retranchements et à jeter en même temps des obus, des boulets et des fusées sur tout l'espace de terrain compris entre les retranchements et le village.
Vers six heures moins un quart, l'artillerie, n'ayant devant elle qu'un rideau de tirailleurs, ouvrait le feu de toutes ses pièces. Après cinq ou six salves, je jugeai que son effet était produit ; tout l'espace de terrain sur lequel les défenseurs s'étaient embusqués avaient été labouré et fouillé par nos projectiles. On n'y apercevait plus l'ennemi qu'en petit nombre. je  pensai que le moment était venu pour le général Bourbaki de se lancer avec ses bataillons vers le point qui paraissait le plus abordable, et je lui donnai l'ordre de commencer son mouvement. Avant d'arriver au pied même de la montagne retranchée qu'ils devaient gravir, ces bataillons avaient à descendre d'abord une pente très raide, puis à escalader successivement deux petits pitons qui se relient par une crête très étroite au pied de cette montagne, ils s'y précipitèrent avec leur élan et leur impétuosité habituels.

Ici, monsieur le maréchal, il est bon peut-être de vous donner une description des obstacles artificiels créés par les Kabyles pour défendre leurs positions. Les retranchements que nous avions devant nous se composaient d'une ligne brisée en forme de crémaillère et dont les diverses parties se flanquaient parfaitement. Le centre de la ligne défensive était au point culminant de la montagne, tandis que les deux ailes parcourant les arêtes de deux petits contreforts tombaient vers nous, présentant ainsi de notre côté comme un entonnoir dans lequel devaient s'engager nos colonnes.
Les extrémités faisant retour en arrière formaient les deux flancs-destinés à battre les colonnes qui auraient essayé de tourner la position Ces deux lianes devaient aussi permettre aux Kabyles de couvrir leur retraite vers Icheriden qui se trouve à 500 mètres en arrière des retranchements, dès que ceux-ci seraient enlevés. Enfin, au-dessus de la ligne de défense, et contre les flancs dont je viens de parler, les Kabyles avaient encore construit de nombreuses embuscades étagées les unes au-dessus des autres.
Tous ces ouvrages faits d'ailleurs avec beaucoup d'art, présentaient un relief assez solide, les Kabyles y ayant entassé de grosses pièces de bois et les portes de leurs maisons, à travers lesquels ils s'étaient ménage de nombreux créneaux. Ainsi que je l'ai dit ci-dessus, les troupes de la brigade Bourbaki abordèrent avec résolution la position que je viens d'essayer de décrire ; mais je dois dire qu'elles rencontrèrent de très grandes difficultés, contrairement à tout ce qu'il était permis de prévoir. Aucune des embuscades kabyles, aucune partie des retranchements de l'ennemi n'avaient encore été abandonnées par lui. De rudes adversaires nous attendaient de pied ferme et poussèrent des hurlements épouvantables au moment où nôtre tète de colonne arrivait à bonne portée de leurs feux.

Le 1er bataillon du 54e de ligne et le 2e régiment de zouaves, bien que profitant des petits ressauts du terrain et s'abritant derrière des broussailles pour éviter les feux qui arrivaient sur leur droite, furent accueillis sur leur front par une fusillade des plus vives. Leur position devenait difficile, quand, sur l'ordre que je lui en fis donner, le 2e étranger se porta sur la droite des retranchements ennemis, profitant, pour faire son ascension, d'un petit contrefort qui lui permettait de se défiler d'une partie des lignes de feu de l'ennemi. On vit là quelques braves soldats de la légion combattre corps à corps avec les Kabyles. Je ne saurais faire un trop grand éloge de la vigueur et de l'intelligence du commandant Mangin, qui dirigeait le 2e bataillon formant la tête de colonne du régiment. Ce mouvement fut décisif; il permit au 54e et au 2e de zouaves d'enlever moins péniblement la portion des retranchements qui se trouvaient devant eux.
La division a pu admirer, là aussi, le lieutenant Vincendon, du 2e régiment de zouaves, et le sous-lieutenant Cramparet, du même régiment, précédant, chacun sur un point différent, le bataillon dont ils faisaient partie, et escaladant les premiers, les barricades kabyles.

  

Louis Eugène Mangin

Né le 7/2/1819 à Metz, ce Saint Cyrien a servi en Algérie à la Légion entre 1843 et 1852, avant de rejoidre la Garde Impériale (comme Capitaine au 2er régiment des voltigeurs). Il s'y est illustré lors du siège de Sébastopol où il a été blessé d'un coup de feu à l'épaule gauche dans la nuit du 22 au 23 mai 1855. Il est officier de la Légion d'Honneur en 1856.

Promu Chef de bataillon le 4/7/1855, il rejoint le 2e régiment de la Légion en 1857.
Le jour de la bataille d'Icheriden, il en commande le 2e bataillon : "Le bataillon, sous le commandement de son chef, M.Mangin, et sac à terre, cherche à tourner la position ennemie et à pénetrer entre la droite des retranchements et le village. Le bataillon exécute ce mouvement sans brûler une cartouche. les Kabyles dirigent contre lui toute leur mousqueterie et, melgré une fusillade épouvantable, le bataillon continue sa marche, tantôt à découvert, tantôt défilé par quelque plis de terrain. Rien ne l'arrête. Il aborde enfin le sommet de la crête et s'élane à la baïonnette dans les retranchements. On s'aborde corps à corps, mais rien ne resiste à l'impétuiosité de nos soldats , ils culbutent tout ce qu'ils trouvent devant eux et restent maîtres de la position. Le commandant Mangin qui est resté à cheval pendant toute l'action, pousse droit au village avec son bataillon et y entre sans resistance. Les défenseurs de la crête ont fui devant le mouvement tournant." (La Légion Etrangère - Gal Grisot).

Promu Lieutenant Colonel après la campagne de Kabylie, il prend le commandement du 3e régiment de Zouaves qu'il conduit lors de la campagne d'Italie et celle du mexique. Promu Général de Brigade en 1864, il rentre surmené de la campagne du Mexique et doit cesser sa carrière. Il meurt en 1867 à l'asile d'aliénés de Stéhansfeld (Bas Rhin)

 

Photo Disdéri (Paris)

Joseph Vincendon

Né le 8/10/1833, Vincendon est Sous Lieutenant du 2e Zouaves le jour de la prise d'Icheriden.

Lorsque la troupe atteint les premiers retranchements ennemis, "aussitôt un long hurlement rauque, sinistre, comme une clameur de mort s'élève des barricades ; une ceinture de fumée les enveloppe ; elles tirent de partout. Vainement, des rangs des nôtres, des coups de feu répondent ; tous ceux qui apparaissent en avant sous le feu des barricades tombent. Vainement on voit des zouaves se détacher isolés du gros des bataillons, se glisser comme des serpents entre les buissons, s'avancent courbés à fleur de terre, puis se dressant, courir à découvert sur le retranchement de droite ; tous ceux qui s'avancent ainsi tombent ! Vainement on distingue quelques officiers s'élançant en avant de leurs compagnies, le sabre à l'air ; ils tombent. Par deux fois on voit l'un deux tomber, se relever, retomber, se trainer encore, puis reter ! Le feu de l'ennemi roule toujours sans trève. En avant des buissons, sur la terre jaunâtre, on compte les cadavres." (E.Carrey - recits de Kabylie).
"Tous à coup apparaît sur la gauche le 2e régiment étranger qui menace la droite des retranchements ennemis. La vue de ce renfort rend aux zouaves un nouveau couage. Le porte drapeau Vignau qui marche en tête d'une compagne, le lieutenant Vincendon et le sous lieutenant Cramperet sur ruent sur les barricades, tandis que derrière ces officiers, le flot montant des zouaves s'engouffre dans les ouvertures qui se produisent à travers les rangs ennemis" (Historique du 2e Zouaves).

Vincendon est cité lors du combat ("s'est précipité le premier le 24 juin avec quelques soldats seulement, dans les retranchements ennemis") et y gagne le grade de Capitaine. C'est la continuation d'une carrière exceptionnelle, émaillée d'actes héroïques (il récoltera huit blessures tout au long de sa vie) qui le mènera vers les sommets de la hiérarchie.

Il est ici photographié comme capitaine du 2e régiment de zouaves.

  

 

A partir de ce moment (sept heures), la position d'Icheriden était complètement à nous, les contingents kabyles étaient en fuite sur tous les points, prenant pour ligne de retraite le chemin d'Icheriden à Agùemoun-Isen. Ils ne défendirent que mollement les approches du premier de ces villages. Poursuivis, la baïonnette dans les reins, par le 2* étranger jusqu'à un kilomètre en avant d'Icheriden, je dus prescrire au général Bourbaki d'arrêter là son mouvement.

La deuxième brigade suivant, comme je l'ai dit, la gauche de la première, est arrivée à Icheriden à huit heures. Il ne s'agissait plus, à ce moment, que d'établir le bivouac sur la position que vous m'aviez indiquée. Cette opération se fit sans difficultés, mais non sans essuyer, de la part des Kabyles, rejetés tout autour de nous, dans le fond des ravins,

D’assez nombreux coups de fusil qui nous firent éprouver quelques nouvelles pertes, jusqu'au moment où les grand-gardes se furent couvertes par de petits retranchements. Vers onze heures du malin, un retour offensif des Kabyles sur une des grand-gardes du 2e régiment étranger, donna occasion à ce corps de charger vigoureusement de nouveau les contingents qu'il avait devant lui.

L'ambulance de premier secours, que j'avais provisoirement fait installer sur le chemin d'Aboudid, fut, jusqu'au moment où je pus l'établir à Icheriden, plusieurs fois menacés par des groupes de Kabyles, embusqués au fond des ravins. Ils furent contenus avec calme et vigueur par deux compagnies du 3e de zouaves et une compagnie du 93e. Tous les blessés et les morts, portés à cette première ambulance, ont été évacués sur le fort Napoléon, hier, à neuf heures du matin. Aujourd'hui, à midi, j'y ferai diriger également, sous l'escorte d'un bataillon, tous les blessés qui n'avaient pu y être transportés hier, ou qui ont été mis hors de combat dans l'après-midi.
Je suis on ne peut plus satisfait delà manière dont les services administratifs et le service médical ont été dirigés pendant comme après l'action. Les officiers et les hommes du train se sont montrés, comme toujours, dévoués et infatigables.

L'artillerie de la division, sous le commandement de M. le capitaine Clerc, a été, dans cette affaire et selon son habitude, intelligente et déterminée Ses obusiers de montagne et ses fuséens ont marché partout avec les colonnes et ont agi efficacement en s'approchant jusqu'à 200 mètres de la de la ligne défendue par les Kabyles. Elle y a eu douze hommes blessés, dont sept grièvement.

Le génie de la division, sous le commandement du commandant Schuster, s'est également montré animé de beaucoup de zèle et de dévouement. Tous les hommes, dès leur arrivée à Icheriden, ont été employés à retrancher les grand-gardes, du côté où les troupes étaient le plus exposées au feu des Kabyles.

Pendant la nuit, et jusqu'à ce moment, les contingents n'ont pas cessé de tirailler, avec un certain acharnement, sur le bivouac. On les aperçoit toujours, en grand nombre, au village d'Aguemoun-Isen. Dans la matinée, cependant, j'ai cru m'apercevoir que leur feu se ralentissait un peu, pendant qu'une partie de leur monde allait passer le ravin qui nous sépare des Beni-Jenni.

Nos pertes sont malheureusement sensibles, mais elles s'expliquent par la nature du terrain sur lequel nous avions à combattre, par la vigueur extraordinaire avec laquelle ce terrain a été défendu, et enfin par le nombre de Kabyles que nous avions devant nous, et dont j'estime le chiffre à 4,000 au moins. Rarement, dans ce pays, nous avions eu affaire à des moyens de défense aussi perfectionnés, à une résistance aussi opiniâtre et à une fusillade pareille; elle était comparable à celle de nos meilleures troupes.

L'enlèvement de la position d'Icheriden nous a coûté 371 hommes hors de combat.

L'ennemi, de son côté, a éprouvé des pertes sérieuses, car, malgré sa ténacité habituelle à enlever ses morts, il en a laissé beaucoup sur le terrain.

Je ne dois pas, en terminant, vous laisser ignorer l’intelligent et énergique concours que m'a prêté, dans cette journée, M. le général Bourbaki, qui a eu un cheval tué sous lui.

Recevez, M. le général, etc., Le général commandant la 2e division active –

DE MAC-MAHON.

 

État nominatif. de MM. les Officiers tués ou blessés pendant les journées des 24, 25 et 26 juin 1857.

DIVISION DE MAC-MAHON.

MM. de Mac-Mahon, général de division. Coup de feu à la hanche droite (contusion).

54e RÉGIMENT D'INFANTERIE DE LIGNE.

D'Arricau, lieutenant-colonel. Contusion au bas de la jambe gauche (suite de coup de feu).
De France, lieutenant d'état-major. Coup de feu à la joue droite.
Maritz, capitaine. Coup de feu au bras gauche.
Tarillon, capitaine. Tué d'un coup de feu à la tête.
Blanchère, capitaine. Coup de feu à l'épaule droite.
Rouot, sous-lieutenant. Trois coups de feu : un au bras droit, un à la hanche droite et l'autre au genou droit.
Gouiran, sous-lieutenant. Coup de feu au côté gauche.

 2e RÉGIMENT DE ZOUAVES.

Rossignol, capitaine adjudant-major., Fracture, plaie de poitrine.
Amat, capitaine. Contusion à l'épaule gauche.
Chapuis, capitaine. Coup de feu à la tête.
Duvivier, capitaine. Coup de feu avec contusion de la colonne vertébrale.
Grazietti, médecin aide-major. Contusion au sternum.
Verrier, lieutenant. Contusion au sternum et à l'abdomen.
Morlan, lieutenant. Coup de feu à la jambe droite.
Lego, lieutenant. Coup de feu au bras droit.
Vignan, sous-lieutenant. Plaie contuse à la hanche droite.
De Chalot, sous-lieutenant. Coup de feu au thorax (grave).
Pian, sous-lieutenant. Coup de feu à la cuisse.
Regnier, sous-lieutenant. Contusion aux lombes.
Pianelli, sous-lieutenant. Contusion à la poitrine.
Rouillard, sous-lieutenant. Coup de feu au thorax, -

3e RÉGIMENT DE ZOUAVES.

Sarrette, capitaine. Coup de feu à l'aine gauche. Contusion.

2e RÉGIMENT ÉTRANGER. ,

Bouteyre, capitaine. Tué d'un coup de feu à la tête.
Combes, sous-lieutenant. Coup de feu-à l'avant-bras gauche.
Yitalis, lieutenant. Coup de feu à la jambe droite.
Gans, sous-lieutenant. Coup de feu à la jambe droite.

Lieutenant Gans de la Légion
Blessé alors "que sa compagnie charge à la baïonnette les Kabyles
qui entouraient un petit poste occupé par les zouaves"
.

Lieutenant de France, du corps d'état major
Servant au 54e RI. Blessé à la joue droite
Ici général de brigade vers 1884

Capitaine Amat, du 2e Zouaves.
Blessé. Ici Lieutenant Colonel du 22e RI en 1865

Sergent Mirauchaux, du 2e régiment de Zouaves
Blessé d'un coup de feu ayant travesé la main droite
Ici commandant le 1er bataillon d'Afrique en 1883


 

Retour