Les bataillons de chasseurs à pied (15-30)

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 Historique sous le IInd Empire et la République

 

Le 15e bataillon de chasseurs est créé en 1854. Durant la campagne d'Italie, il se distingue à Novare et à Solférino. En 1870, il est à l'armée du Rhin aux batailles de Borny, de Rezonville, de Saint Privat et de Servigny.
Il est en Algérie de 1875 à 1880.

Auguste François Joseph Guilhamat

Né le 31/8/1823 à Salt (Espagne), Guillhamat est entré comme enfant de troupe au 19e régiment d'infanterie en 1829, à six ans. Nommé tambour à 14 ans, puis soldat en 1841, il gravit progressivement les grades de sous officier (sergent en 1843, sergent major en 1848, puis adjudant en aout 1851). Il a participé à la repression des mouvements republicains opposés au coup d'Etat de 1851.

Le 30/12/1852, il acquiert les épaulettes et est promu Sous Lieutenant, mais doit quitter son régiment qui l'a presque vu naître et il rejoint le 34e régiment d'infanterie. Un an plus tard, il passe au 17e bataillon de chasseurs à pied et part en Orient pour la campagne de Crimée le 4/12/1854.

Le 29/6/1855, il est promu Lieutenant et passe au 5e bataillon de chasseurs. Il revient de Crimée en juin 1856, décoré de la Légion d'Honneur (reçue le 1/3/1856). Il repart faire campagne en Italie. Lors de la bataille de Solférino, il prend le commandement de sa compagnie après la blessure de son supérieur. Il y gagne la valeur militaire de Sardaigne et la médaille commémorative de la campagne.

Le 20/1/1864, il est nommé Capitaine au 15e bataillon de chasseurs. Durant la guerre contre l'Allemagne qu'il fait avec son bataillon, il en commande la première compagnie. A Borny, le bataillon est engagé devant le chateau de Colombey et y perd 185 chasseurs. En revanche, il est peu engagé à Rezonville et à Saint Privat. Durant le siège de Metz, il participe sans être très engagé  aux diverses tentatives de sorties, toutes avortées faute de moyens. Guilhamat est fait prisonnier à la capitulation de Metz.

Il est retraité en fevrier 1874. Il est mort le 20/4/1889.

Photo Fragney (Besançon)

    


Le 16e bataillon de chasseurs est créé en 1854. Il est en Orient de 1855 à 1856, puis est envoyé en Syrie en 1860. Après un séjour en Algérie entre 1864 à 1866, il est à l'armée du Rhin en 1870 et est engagé lors des batailles de Wissembourg, de Froeschwiller et à Sedan.
De 1884 à 1885, il fait partie du corps expéditionnaire du Tonkin et combat à Lang Son.

    

Victor Emile Debenath

Né le 3/1/1846 à Rouffach (Haut Rhin), fils de militaire, il est mis comme enfant de troupe au 11e bataillon de chasseurs à pied à 11 ans. Ayant atteint l'âge légal, il s'y engage comme soldat le 5/1/1863. Il y passe progressivement les grades de sous officier et est adjudant major au déclanchement de la guerre de 70. Faisant campagne à l'armée du Rhin, il est contusionné par un eclat d'obus au côté droit du maxilaire inférieur le 14/8/1870 à Borny. Il est nommé adjudant le 6/9/1870 et est fait prisonnier à la capitulation de Metz.

Le 16/6/1872, il est promu Sous Lieutenant au 16e bataillon de chasseurs.

Lieutenant le 31/5/1879, il est nommé au 41e régiment d'infanterie.

En janvier 1886, il rejoint le 79e régiment d'infanterie. Il y est promu Capitaine le 8/7/1886, puis capitaine d'habillement en fevrier 1887. Ayant atteint la fin de sa longue carrière, il est nommé chevalier de la légion d'Honneur le 28/12/1888.

Il est mort le 28/12/1909.

Photo Rochat (Neufchâteau)


Le 17e bataillon de chasseurs est créé en 1854. Il est en Orient de 1855 à 1856 (Siège de Sébastopol, attaque des ouvrages blancs et lors de l'assaut de Malakov). En Italie en 1859, il est engagé à Montebello et à Solférino. En 1870, il est à l'armée du Rhin, à Froeschwiller et à Sedan. En 1879, il réprime l'insurrection de l'Aures en Algérie.

Une page spéciale lui est consacrée.


Le 18e bataillon de chasseurs est créé en 1854. Il est en Algérie de 1856 à 1857 (expédition des Babors et de Kabylie). En Italie en 1859, il est engagé à Solférino.
Durant la campagne du Mexique (1862-1867), il se distingue au siège de Puébla et aux opérations contre la guerilla dans le pays.
En 1870, il est à l'armée du Rhin, à Borny et Noisseville, son dépôt participant au siège de Paris.

Jean Baptiste Raynal

Né le 9/9/1822 dans le Lot et Garonne, il est engagé volontaire au 5e régiment de ligne en 1843.

Il y fait une carrière jusqu'à sa nomination comme Sous Lieutenant le 5/3/1852, après avoir servi en Algérie entre 1845 et 1850.
En décembre 1853 Raynal est nommé au 3e régiment de Zouaves et est désigné comme sous lieutenant à la 2e compagnie du 2e bataillon qui rejoint Gallipoli le 27/5/1854. Après avoir supporté les rigueurs du choléra dans la Dobroutcha, le régiment débarque en Crimée le 14/9/1854 et combat à l'Alma et à Inkermann.

A la création de la Garde Impériale, il est nommé au régiment des Zouaves (1/3/1855). Il y est promu Lieutenant le 7/7/1855 et participe à l'assaut de la tour de Malakoff le 8 septembre où il est blessé d'une plaie contuse au pied droit par une bombe. Raynal est fait chevalier de la Légion d'Honneur en février 1856. Il fait ensuite la campagne d'Italie dans la Garde et combat à Magenta. Il revient de la campagne décoré de la valeur militaire de Sardaigne.

Promu Capitaine le 12/8/1861, il est nommé au 18e bataillon de chasseurs en garnison en France. Il est ici photographié par Malardot à Metz en 1862. Envoyé au Mexique, son bataillon est engagé dans le difficile siège de Puebla. Le 19/4/1863, le bataillon attaque les cadres 29 et 31 et les remporte de haute lutte, capturant 3 canons. Le 23 avril suivant, Raynal est fait officier de la Légion d'Honneur pour sa participation à cet assaut.

Lors de la guerre de 70, le bataillon, attaché au 3e corps d'armée, n'est que peu engagé à Borny, Rezonville et Saint Privat. Il l'est un peu plus lors de la bataille de Servigny. Raynal est promu Chef de bataillon le 13/10/1870, lors du siège de Metz, quelques jours avant la capitulation. Après la guerre, il prend le commandement du 11e bataillon de chasseurs. Il le conduit en Algérie entre 1875 et 1877, participant notamment à l'expédition d'El Amri.

Raynal est mort le 17/12/1878, peu de temps après avoir été promu Lieutenant Colonel.

Photo Malardot (Metz)

    


Le 19e bataillon de chasseurs est créé en 1854. Il est en Orient de 1854 à 1855, se distinguant à de nombreuses reprises (Alma, Inkermann, Siège de Sébastopol, Tratkir). En Italie en 1859, il combat à Palestro, Magenta et Solférino. En 1870, il participe à la bataille de Froeschwiller, de Beaumont et de Sedan, en y perdant son chef de corps.

     

Marcel Louis Hennequin

Né le 9/1/1869 à Rosselange, il fait Saint Cyr entre 1888 et 1890 (promotion du Grand Triomphe).

Il est nommé Sous lieutenant au 19e bataillon de chasseurs et se fait photographier dans la grande tenue d'officier de chasseurs. Il reste au 19e bataillon après sa promotion comme Lieutenant le 1/10/1892.

En 1898, il fait l'école supérieure de guerre et débute une brillante carrière dans les états majors et aux chasseurs à pied.

En 1914, il est Chef de bataillon et commande le 31e bataillon de chasseurs à pied. Il fera une brillante guerre et sera tué en janvier 1916 en Haute Alsace.

Une page spéciale lui est consacrée.

Photo Pirou (Paris)


Le 20e bataillon de chasseurs est créé en 1854. Il est au corps d'occupation de Rome entre 1858 et 1862, puis au Mexique entre 1862 à 1864. Il est engagé au siège de Puebla et à la prise de Colotlan. En 1870, il est à Borny, à Rezonville, à Saint Privat et à Servigny.

Une page spéciale lui est consacrée.


 Le 21e bataillon de chasseurs est créé en 1855, mais dissous dès 1856. reconstitué en 1870, il subit son baptême du feu lors de la défense de Paris (batailles de Bonneuil, de Châtillon, de Villejuif et du Bourget).
En 1871, il est envoyé lutter contra l'insurrection en Algérie.

   

Etienne Olmi

Né le 22/5/1834 à Calvi, il s'engage en 1852 au 32e régiment d'infanterie. Nommé caporal en mars 1854, il sert en Orient entre mars 1855 et juin 1856. Olmi revient sergent de Crimée. Ayant renouvellé son engagement, il passe dans la gendarmerie le 8/12/1864 et sert comme brigadier dans la 26e legion de Gendarmerie. Nommé maréchal de logis 4/1/1869, il fait la guerre de 1870 à la prévoté de l'armée du Rhin. Il reçoit alors la médaille militaire le 28/9/1870, juste avant la capitulation de Metz.

Ayant echappé à la capture, il est nommé Sous Lieutenant le 4/12/70 et est affecté au 8e bataillon de chasseurs. Il reçoit alors successivement les grades de Lieutenant (19/12/1870) et Capitaine (17/1/1871) et sert au 29e bataillon de marche. Après la guerre, la commission de révision des grades le remet sous lieutenant au 28e BCP.

Promu Lieutenant le 3/12/1876, il passe au 8e bataillon de chasseurs et est nommé chevalier de la Légion d'Honneur le 3/2/1880.

Capitaine le 19/11/1884, il est nommé au 21e bataillon et il se fait photographier dans l'uniforme des chasseurs à pied, porté entre 1884 et 1894 (dolman à brandebourgs et à galons en noeuds hongrois, képi à bandeau bleu). Il est retraité en 1887.

Il est mort le 19/7/1921

Photo Berthaud (Amiens)


Le 22e bataillon de chasseurs est créé en 1855, mais disparait lui aussi dès 1856. reconstitué en 1870, il contribue à la défense de Paris. Il est envoyé au Tonkin en 1885 et est alpinisé en décembre 1888. En 1895, il envoie une compagnie pour l'expédition de Madagascar.


Le 23e bataillon de chasseurs est créé en décembre 1870 à partir d'éléments des 7e, 15e et 18e bataillons. Il contribue à la défense de Paris, puis est envoyé en Algérie en 1871. En 1881, il fait la campagne de Tunise et occupe Kairouan.
En 1871, il participe à la repression de l'insurrection en Algérie, puis en 1881, participe à l'expédition de Tunisie. Il est alpinisé en décembre 1888.


Le 24e bataillon de chasseurs est créé en 1871 à partir des éléments du bataillon des chasseurs à pied de la Garde. Il reste en métropole de 1871 à 1914. Il est alpinisé en décembre 1888.


 Le 25e bataillon de chasseurs est créé en 1871 par la fusion des 24e et 25e bataillons de marche (qui on combattu à l'armée du Nord et à l'armée de l'Est). Hormis un petit détachement envoyé à Madagascar en 1895, il reste en métropole jusqu'à 1914.

Eugène Besnard

Né le 18/4/1831 à Monereau, il fait Saint Cyr entre 1850 et 1850. Promu Sous Lieutenant le 1/10/1852, il entre au 39e régiment d'infanterie. Le 11 mai 1854, il embarque pour l'Orient et y sert une première période jusqu'en septembre. Il y revient de nouveau durant toute l'année 1855. Le 25 avril de cette année, il est blessé d'un eclat de pierre à la tête alors qu'il sert aux tranchées devant Sébastopol. Le 18/6/1855, lors de l'assaut de la tour de Malakov, il est blessé une nouvelle fois d'un éclat de bombe à la tête. Il revient de Crimée décoré de la médaille britanique et de la valeur militaire de Sardaigne.

Lieutenant le 1/8/1855. Il est promu Capitaine le 11/4/1862. Il reçoit la croix de la Légion d'Honneur le 28/12/1868.

A la déclaration de guerre, il est en Algérie avec son régiment. Nommé capitaine adjudant major, il rejoint la France le 1/9/1870 et passe au 16e régiment de marche.

Promu Chef de bataillon le 8/2/1873, il prend le commandement du 25e bataillon de chasseurs le 8/10/1875. En 1880, il est nommé commandeur de l'ordre d'Isabelle la Catholique, décoration qu'il porte au cou sur la photo à droite.

Il est promu Lieutenant Colonel le 8/2/1881, puis Colonel du 104e RI le 27/3/1886. Il reçoit la croix d'officier de la Légion d'Honneur le 5/7/1888.

Il est mort le 10/3/1894.

 

Photo Appert (Paris)

  


Le 26e bataillon de chasseurs est créé en 1871 avec le 26e bataillon de marche, qui avait combattu à l'armée du nord.

Auguste Marcel Desvoyes

Né le 8/8/1865 à Romans (Drome), il est Saint Cyrien de la promotion de 1887, il commence sa carrière militaire dans l'infanterie et sert à plusieurs reprises comme officier d'ordonnance de généraux. Il est breveté de l'école de guerre en 1904.

Promu Chef de bataillon le 26/6/1906, il prend le commandement du 26e bataillon de chasseurs à pied (en garnison à Vincennes), le 10/7/1909. Il occupe cette fonction jusqu'en décembre 1912.

En janvier 1913, alors qu'il est Lieutenant Colonel, il est nommé chef de la mission militaire française au Pérou et ne revient en France qu'en septembre 1914. Il est alors nommé sous chef d'état major de la 8e armée. En novembre 1914, il commande le 159e régiment d'infanterie et il est promu Colonel, le 5/5/1915. Le 4/6/1915, il reçoit une brillante citation après la bataille de l'Artois :"A conduit avec energie l'attaque de son régiment qui a enlevé 3 lignes successives de tranchées ennemies et dont certains éléments ont gagné plus de 4 km en profondeur. A conservé ensuite la plus grande partie du terrain conquis sur lequel il s'est maintenu pendant 7 jours consécutifs, malgré un violent bombardement et plusieurs contre-attaques ennemies." Il est ensuite mis à la tête de la 88e brigade d'infanterie. Il reçoit la croix d'officier de la Légion d'Honneur en 1916.

Le 13/6/1918, il est promu Général de brigade à titre temporaire et mis à la tête de la 24e division d'infanterie. Le 31/7/1918, il reçoit une nouvelle citation : "Après avoir pris à son compte le 20/7 au soir, en plaine bataille, le front précédemment occupé par 2 de nos divisions sur la rive sud de la Marne, le général Desvoyes a reçu mission de poursuivre l'ennemi qui venait d'être rejeté au nord de la rivière. Cette poursuite a été menée avec autant d'intelligence que de vigueur. Aussi bien dans l'organisation des moyens de fortune pour faire franchir la Marne à ses premiers groupes de combat, que dans la poursuite et la mise en action de son gros, lorsqu'il a pu disposer des ponts d'équipage, le général Desvoyes a fait preuve d'un sens pratique et d'un esprit de décision remarquable. Ses troupes ont donné bravement et sans souci des fatigues de tous les efforts qui lui étaient demandés, talonnant sans répit les arrières gardes ennemies et favorisant l'avance des divisions voisines". Il finit la guerre comme commandant de la 20e division d'infanterie. Après la guerre, il prend le commandement d'une infanterie divisionnaire et est nommé commandeur de la Légion d'Honneur le 9/7/1921.

Il est nommé Général de Division le 19/12/1924.

Il est mort le 20/9/1931

Photo des grands magasins du Louvre

    


Le 27e bataillon de chasseurs est créé en 1871. En Algérie en 1871, il est en Tunisie d'avril 1881 à novembre 1887. Il est alpinisé en décembre 1888.

  

Jean Baptiste Fernand Baugillot

Né le 31/10/1848 à Châteauroux (Indre), ce saint cyrien fait partie de la promotion de Suez (1868-1870).

Il est nommé Capitaine le 8/5/1876 au 140eme régiment d'infanterie à Grenoble, puis il devient instructeur à l'école régionale de tir du camp de la Valbonne.

Il est promu Chef de bataillon le 15 avril 1890 et chef de corps du 27e bataillon de chasseurs alpins en 1892. Il conserve son commandement neuf ans, y compris après sa promotion au grade de Lieutenant Colonel le 21/9/1898. C'est dans ce grade qu'il est ici photographié, au tournant du siècle à Menton, garnison de son bataillon.

Il est promu Colonel le 12/10/1901 à la tête du 125eme régiment d'infanterie, puis Général de brigade le 20/6/1907, commandant de la 10e brigade d'infanterie, poste qu'il occupe jusqu'à son passage à la réserve en 1910.

Durant la guerre de 14, il est rappelé dans un commandement actif comme chef de la 129e brigade qu'il conduit notamment durant la bataille de la Marne, puis en novembre 1914 vers Saint Mihiel. Il y reçoit la croix de commandeur de la légion d'honneur. Relevé de son commandement au front, il va commander le camp de la Valbonne, puis les subdivisions de région d'Annecy et de Chambery. Il meurt de maladie le 7/2/1919 et reçoit le titre de "mort pour la France".

Photo Guesquin (Menton)


Le 28e bataillon de chasseurs est créé en 1871. Il est en Algérie de 1871 à 1872, puis fait la campagne de Tunisie de 1881 à 1882. Il est alpinisé en décembre 1888.

Hippolyte Vanleemputten

Né le 16/2/1828 à Paris, c'est un saint Cyrien de la promotion de 1851, promu Sous lieutenant au 58e régiment d'infanterie.

Lieutenant le 27/12/1854. Son régiment n'est engagé ni en Crimée, ni en Italie, mais il sert en Algérie entre 1859 et 1862 et est notamment affecté aux bureaux arabes.

Il est nommé Capitaine le 21/1/1863 et chevalier de la Légion d'honneur en 1865 ou 1866. En 1868, il passe au 3e régiment des grenadiers de la Garde avec lequel il fait la guerre de 70.

Echappé des mains de l'ennemi, il est nommé au 3e régiment de marche des zouaves et y est nommé Chef de bataillon, le 15/11/1870

Il commande le 28e bataillon de chasseurs à pied lors de sa création en janvier 1871. Il conduit ce bataillon en Algérie, dans les opérations menées dans la province de Constantine et s'illustre dans plusieurs combats, le 13/4/1871 à Saguiet Réha , le 13/5/1871 à Takitount, puis le 8 et le 13 juin à Houd ben Serrar. En septembre et octobre de la même année, le bataillon est de nouveau engagé, notamment dans un razzia qui rapport 1700 chameaux chargés de grains et 4000 têtes de bétail. Le 30/10/1871, lors de la dissolution de la colonne, Vanleemputten reçoit les félicitations du général Saussier, commandant les opérations, pour la belle tenue au feu de son bataillon.

Il prend se retraite en aout 1873.

Photo Godard (Angoulême)

   


Le 29e bataillon de chasseurs est créé en 1871. Il est en Tunisie de 1881 à 1888.

   

Pierre François Compeyrot

Né le 21/12/1867, il est engagé volontaire le 22/10/1887.

Sous Lieutenant le 1/4/1892, au 29e bataillon de chasseurs à pied

Lieutenant le 1/4/1894, il est ici photographié en 1900, dans la grande tenue d'officiers de chasseurs à pied.

Promu Capitaine le 26/12/1905, il passe au 129e régiment d'infanterie, il est de nouveau aux chasseurs à pied (26e bataillon) en 1912.

Durant la guerre de 14, il sert au 133e régiment d'infanterie territoriale. Le 10/5/1915, il est blessé à la tête de sa compagnie en Alsace.

Il est nommé Chef de bataillon le 26/12/1915 au 95e régiment d'infanterie. Le 25/2/1916 à Verdun, il défend le fort de Douaumont mais ne peut en empêcher sa prise

Lieutenant Colonel à titre temporaire. Il finit la guerre comme officier de la Légion d'Honneur.

En 1921 il est à l'état major de la Place de Paris.

 

Photo Acquart (Vincennes)


Le 29e BCP à la veille de la guerre.


Le 30e bataillon de chasseurs est créé en 1871. Il est en Tunisie de 1881 à 1883, puis en Algérie de 1886 à 1888. Il est alpinisé en décembre 1888.


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