Le deuxième régiment des Voltigeurs de la Garde
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Historique
Le 2e régiment de voltigeurs est créé en 1854.
Un de ses bataillon est envoyé en Crimée et y débarque le 28/1/1855, le régiment entier le rejoint en mai et se distingue lors de la prise des ouvrages du 22 mai 1855 en perdant 14 officiers et 300 hommes. Lors de la prise de Sébastopol, le régiment appuie l'assaut de la division de la Motterouge sur le Petit Redan et y perd 5 officiers et 660 hommes.
En Italie, le régiment est peu engagé à Magenta, mais subit de lourdes pertes à Solférino.
En 1870, il est engagé à Rezonville, puis à Ladonchamps avant la capitulation de Metz.
Louis Adolphe Zentz d'Allnois, Né le 16/7/1820 à Cons la Grandville (Moselle), ce fils d’un capitaine de la Garde du premier Empire, est élevé au collège de la Flèche. A sa sortie de l’Ecole de Saint-Cyr, il débute au 44e de ligne, part en Afrique avec ce régiment qu’il quitte en 1853 pour entrer au 12e bataillon de Chasseurs à pied.Il est Capitaine quand ce bataillon fait partie, en 1854, du corps expéditionnaire de la Baltique. Au moment du débarquement, dans l’île d’Aland, près de la forteresse de Bomarsund, il prend le commandement de l'avant garde, composée de trois compagnies de chasseurs (350 hommes), et se distingue dans la prise des premières lignes de la forteresse. Cette action lui vaut le commandement du bataillon de chasseurs qu’il a si intrépidement conduit à l’attaque, la croix de la Légion d'Honneur et la promotion au grade supérieur. Promu Lieutenant-colonel, en 1858, du 71e de ligne, il fait la campagne d’Italie dans le corps MacMahon. Après les batailles de Magenta et de Solferino, il passe dans la Garde Impériale, comme commandant en second du 2e régiment des Voltigeurs. Nommé Colonel le 12/8/1861, à 41 ans, il passe au 63e
régiment d'infanterie avec lequel il se distingue en Algérie. Il y gagne
la croix d'officier de la Légion d'Honneur en dégageant le fort de
Takitount en Kabylie, du siege des Hammchas. Durant la IIIe République, il finira sa carrière comme commandant du 11e corps d'armée et président du comité de l'infanterie. Une page spéciale est consacrée à sa carrière. Photos Pesme (Paris) |
Jean Baptiste Commerçon Extrait de "Français et Allemands" - Dick de Lonlay, lors de
la bataille de Saint Privat (18/8/1870) : Le Lieutenant Colonel Commerçon quitte les service actif en 1872. Il est mort le 23/3/1904. |
Bertrand Alexandre Hanrion, Né le 8/12/1824 à Perpignan. Elève de Saint Cyr en 1842, il en est sorti premier et est nommé Sous lieutenant en 1844 au prestigieux 19em léger. Fait en Algérie les campagnes de 1844 à 1848 (Bousaada, pacification du Jurjura, grande Kabylie...). Lieutenant en 1848. De retour en France, il prend part à la repression des sanglantes journées de juin. Capitaine en 1851. Campagne d'Orient Promu Chef de bataillon en 1858, le plus jeune de l'armée, au 21 RI. Il fait campagne d'Italie où il se distingue à Marignan (8 juin) et à Solférino (24 juin) où il est blessé d'un coup de feu à la tête et nommé chevalier de la Légion d'Honneur. Il passe alors au 2em régiment des voltigeurs de la Garde Impériale. Nommé officier de la Légion d'Honneur en 1864 Lieutenant Colonel en 1866 au 3em RI, puis Colonel le 15/7/1870 au 26 RI, il fait une brillante guerre de 1870 au 6e corps d'armée à Gravelotte (16/08) puis St Privat (18/8) où son régiment perd plus de 900 hommes et où il est blessé d'un coup de feu qui lui brise la main droite. De retour en France après sa captivité, il reprend son régiment et fait partie de l'armée de Versailles (au 4em CA) et concourt à la repression des Communards en enlevant le 21/05 la porte d'Auteil et le viaduc du Point-du-Jour. Il finit sa carrière comme Général de division commandant de corps d'armée, Grand Officier de la Légion d'Honneur. Il est mort le 22/9/1892. Photo Petit (Paris) |
Emery Nicolas Felix Bourlet Né le 22/4/1825 à Clamecy. Fils d'un avocat, il est saint cyrien de la promotion d'Isly (1843-1845) et sort officier au 9e régiment d'infanterie légère (120e sur 274 élèves). Il est nommé Lieutenant le 25/6/1849, puis Capitaine le 15/1/1854. En 1855, les régiment léger sont supprimés et le 9e léger et
renommé en 84e régiment d'infanterie. A cette date, Bourlet est capitaine
adjudant major, détaché comme commissaire au tribunal militaire de Lyon.
Bourlet rejoint son régiment en Crimée en septembre 1855 et y reste
jusqu'au 26/8/1856. Chef de bataillon le 12/8/1862, il est major du 88e RI et reçoit la croix de la légion d'honneur en 1863. Il obtient de passer au 2e régiment des voltigeurs de la Garde vers 1867. C'est dans cette fonction qu'est pris le cliché ci contre. Il est nommé Lieutenant colonel au 76e RI le 27/2/1869 et participe aux combats devant Metz où le régiment subit de lourdes pertes. Capturé à la capitulation de Metz, il revient en France dans son même poste en 1871. Il ne figure plus dans l'annuaire de 1874 Photo Mulnier (Paris) |
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Adolphe Valentin Sellenick Né le 5/9/1826 à Libourne, c'est le fils d'un musicien militaire (gagiste au 1er chasseur à cheval à la date de sa naissance)au Sellenick fait une première partie de carrière dans la musique civile et sert comme chef d'orchestre à l'opéra de Strasbourg entre 1849 et 1854. Il est nommé chef de musique du 2e régiment des voltigeurs de la Garde à sa création le 7/10/1854 et y sert jusqu'en 1871, participant à la campagne d'Italie et la campagne de 1870. Dans ces fonctions, il a rçu le mérite militaire de Sardaigne (janvier 1860), la couronne de chêne des Pays Bas (1865) et l'ordre du Medjidié (1870). A la fin de l'Empire, il passe dans les mêmes fonctions à la 1er légion de la Garde Républicaine. Il y sert jusqu'en 1884, date de sa retraite, après 30 années de service. Il y est fait chevalier de la Légion d'Honneur le 11/1/1876. Membre des examinateurs du conservatoire de musique, il a formé de nombreux musiciens militaires. Sellenick est l'auteur de trois opéras ("Crispin rival de son maître", "Les diamants de la Diva" et "Le Florentin") et de nombreux morceaux de musique militaire, notamment la "Marche des drapeaux" ecrite à l'occasion de la distribution des emblèmes lors de la fête du 14 juillet. Il est mort en 1893 Photo Prevot (Paris) |
Ils ont servi au 2e voltigeurs : Le commandant Caillot,
Les colonels du 2e régiment des Voltigeurs de la Garde