LES DRAGONS

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 Historique sous le IInd Empire et la IIIe République
(1851-1914)

 

Le 1er Dragons ne participe à aucune campagne avant 1870, date à laquelle il est engagé à l'armée du Rhin. Il se bat à Rezonville au sein de la division de Forton, d'abord en étant surpris par l'attaque prussienne, puis en s'illustrant par sa charge contre la brigade de cavalerie prussienne Bredow et les cuirassiers de Magdebourg.

Une page spéciale lui est consacré


Le 2e Dragons participe peu activement à la guerre de 70, avant d'être compris dans la capitulation de Metz.   

Une page spéciale lui est consacré


Le 3e Dragons s'illustre en 1870 aux charges de la bataille de Mars la Tour en culbutant le 13e dragons prussien. Il n'avait pas eu l'occasion de s'illustrer depuis 1823.   

Une page spéciale lui est consacré


Le 4e Dragons assite aux combats de Borny, Rezonville (charge du plateau d'Yron) et Saint Privat en 1870. Deux escadrons du régiment se feront remarquer à Noisseville (31/8/70) en combattant à pied.

Une page spéciale lui est consacrée.


Le 5e Dragons en 1870 est engagé à Spicheren, Borny, Rezonville, puis Noisseville.

Une page spéciale lui est consacrée


Le 6e Dragons est engagé en Crimée au siège de Sébastopol, à Tratkir et durant la bataille de Kanghil. Il s'y illustre en capturant six canons aux russes. En 1870, il est à l'armée de la Loire (Batailles d'Orléans et de Coulmiers) puis à l'armée de l'est.

Son historique est decrit sur une page spéciale.


Le 7e Dragons est aussi en Crimée (batailles de Tratkir et de Kanghil). En 1870, il est à l'armée du Rhin et participes aux batailles de Spicheren et de Rezonville. Dans cette bataille, il charge la brigade Bredow et contribue à son anihilation. Il sera ensuite engagé à l'armée du Nord.

Son historique est décrit sur une page spéciale


Le 8e Dragons est engagé en 1870 au sein de la division du général Clérembault aux batailles de Borny, Rezonville et Saint Privat.

      

Edmon Eleazard vicomte de Castellane

Né le 5/7/1826 à Quimper, c'est le 2e fils de César Eléazard, comte de Castellane, chevalier de Malte.

Il fait Saint Cyr (1846-1848, promotion d'Italie) et est nommé Sous lieutenant le 28/5/1848 au 13e régiment de chasseurs à cheval, puis Lieutenant le 12/9/1852. A la dissolution du 13e chasseurs à cheval, il est muté au 7e régiment de la même arme.

Nommé Capitaine le 20/1/1855, il est brièvement envoyé en Algérie entre juin et octobre 1858. Quelques mois plus tard, il permute pour rejoindre le 8e régiment de dragons. Il est alors pris en photo à Lyon, ce cliché mettant bien en évidence le casque des dragons avec son turban recouvert d'un bandeau en vache marine teinte en couleur fauve et mouchetée en noir pour imiter la peau de tigre. De Castellane est nommé chevalier de la légion d'Honneur le 11/4/1867.

De Castelanne fait la guerre de 1870 avec son régiment et fait partie des officiers capturés à Metz. Revenu de captivité pour participer aux opérations de l'armée de Versailles contre la Commune, il se distingue le 24/4/1871 : "les insurgés s'étaient réfugiés dans Ivry après l'explosion du fort et barricadés dans la mairie. Chargé de les debusquer avec un escadron à pied, il fut assez heureux pour réussir dans sa mission". Il est alors promu Chef d'escadrons le 22/7/1871 au 9e cuirassiers. Il prend sa retraite dans ce grade le 23/6/1876, pour infirmités temporaires.

Il essaiera vainement de se faire attribuer la croix d'officier de la Légion d'Honneur. Il est mort le 2/4/1891. 

Photo Durand (Lyon)

Charles Marie de Mac Mahon est né le 10/4/1856

 

C'est le petit neveu du maréchal de Mac Mahon, mais il fait partie de la branche ainée de la famille. Il hérite du titre de Marquis à la mort de son père en 1863.

Sous lieutenant le 1/10/1877, il est au 8e régiment de dragons. Sur la photo, il porte la tenue d'officier en service entre 1871 et 1883, avec la giberne.

Lieutenant le 14/6/1881, il quitte l'armée active assez vite et passe au 13e escadron de cavalerie territoriale.

 

 

Photo Waléry (Paris)

     

    

Arthur Eugène Louis François Hamel du Canchy

Né le 11/7/1837 à Bergues (Nord). Elève de Saint Cyr, il en sort 75e (sur 298) et est nommé Sous Lieutenant le 1/10/1858 au 7e régiment de chasseurs. Il sert alors en Algérie, puis fait la campagne d'Italie, dont il revient décoré de la médaille comémorative et de la valeur militaire de Sardaigne. Il suit ensuite les cours de l'école de Saumur dont il sort second en 1862. Promu Lieutenant le 17/11/1862, il retourne à Saumur en 1864/1865 pour suivre les cours de lieutenant instructeur et en sort une nouvelle fois second.

Capitaine le 12/8/1866, il est alors détaché à Saumur comme instructeur suppléant. Le 25/12/1867, il est nommé instructeur à son régiment et sert un an en Italie dans le corps d'occupation. Il reçoit alors la croix de Mentana. A la declaration de guerre en 1870, il est nommé en octobre au 3e régiment de cavalerie légèe mixte de marche. Il reste alors au 3e régiment de chasseurs à la reconstitution des régiments actifs en avril 1871. Il est nommé chevalier de la Légion d'Honneur en mai 1871.
En mars 1872, il est détaché à Saumur comme capitaine instructeur

Promu Chef d'escadron le 5/4/1875, il est major au 18e Dragons, puis chef d'escadrons en 1879.

Il est fait Lieutenant colonel le 14/6/1881 au 8e régiment de Dragons

Colonel le 13/5/1885, il prend la tête du régiment de ses débuts, le 7e chasseurs

Le 29/12/1891, il est nommé à la tête de la brigade de cavalerie du 7e corps d'armée, puis Général de brigade le 9/4/1892. Promu officier de la Légion d'Honneur (1892). Nommé Général de division le 1/9/1897, il prend le commandement de la cavalerie d'Algérie, puis en 1899 est nommé inspecteur d'arrondissement. Il prend sa retraite commandeur de la Légion d'Honneur.

Décédé le 28/5/1913.

Photo Garette (Valenciennes)

Ils ont servé au 8e Dragons : Major de Pitray.

Photo de groupe du 8e dragons (1891).


Le 9e Dragons fait la bataille de Rezonville en 1870. Il est d'abord surpris par l'attaque prusienne et se débande, avant de s'illustrer en chargeant la brigade Bredow. 

Une page spéciale lui est consacrée.


Le 10e Dragons est engagé au siège de Strasbourg en 1870.

Il fait l'objet d'une page spéciale.


Le 11e Dragons a pris part à l'expédition de Rome en 1849. Il ne fait plus campagne avant 1870, date à laquelle il participe aux batailles autour de Metz (Borny, Rezonville et Saint Privat) et au siège de Thionville.

Une page spéciale lui est consacrée


Le 12e Dragons s'illustre à Spicheren en couvrant la retraite, puis à Rezonville en chargeant le 7e régiment cuirassier prussien de la brigade Bredow.

Une page spéciale lui est consacrée


 Le 13e Dragons est créé en 1871, après la dissolution des Dragons de la garde Impériale. Il n'est pas engagé entre 1871 et 1914.

Gustave Frédéric Lacoste de l'Isle

Né le 3/3/1831 dans le Tarn et Garonne, il est élève à Saint Cyr, puis de l'école de cavalerie de Saumur dont il sort Sous Lieutenant le 1/10/1853 au 8e régiment de cuirassiers.

Le 20/6/1856, il passe au régiment des Lanciers de la Garde Impériale, où il est nommé Lieutenant le 14/3/1859. Il fait la campagne d'Italie au sein de cette troupe.

Lacoste de l'Isle passe au 4e régiment de chasseurs à cheval le 7/11/1860. Il sert 4 ans en Algérie et y est promu Capitaine le 14/3/1865.
En février 1869, il prend le commandement d'un escadron. Durant la guerre de 70, il sert à l'armée du Rhin, avant de rejoindre le 1er régiment de marche des chasseurs avec lequel il fait campagne à l'armée de la Loire, puis de l'armée de l'Est. Il est fait chevalier de la Légion d'Honneur en 1871.

Promu Chef d'escadrons le 20/6/1874, il sert un an à Saumur comme instructeur en chef, puis à l'école de Saint Cyr comme directeur des exercices de cavalerie en 1877, poste dans lequel il est promu Lieutenant Colonel en 1877.

Lacoste est nommé Colonel du 13e régiment de dragons le 29/1/1883, poste qu'il occupe jusqu'en 1890. Il y est promu officier de la Légion d'Honneur.

Promu Général de brigade le 22/12/1890, il prend le commandement de la 4e brigade de cuirassiers. Il est mort le 18/2/1899, Commandeur de la légion d'Honneur.

Photo Olympe (Joigny)

   


  Le 14e, 15e, 16e, 17e, 18e, 19e et 20e Dragons sont créés en 1871, après la dissolution des 1er, 3e, 4e, 6e, 8e et 9e régiments de lanciers. Il ne quitteront pas la métropole entre 1871 et 1914.

   

Edme Georges Henri Guérou

Né le 16/10/1854 à Paris, il est engagé volontaire en 1874 au 3e régiment de hussards. Sous officier en 1875, il sert deux années en Algérie, puis rejoint l'école de Saumur en 1878 et est promu Sous lieutenant le 6/10/1879, au 8e régiment de Dragons.

Lieutenant le 10/5/1884, il retourne à Saumur comme officier d'instruction  et rejoint le 14e régiment de Dragons comme lieutenant instructeur. Il y est fait Capitaine le 8/2/1889, puis prend le commandement d'un escadron en octobre de la même année. Il est fait chevalier de la Légion d'Honneur en décembre 1894.

Le 30/12/1900, il est promu Chef d'escadron au 15e régiment de chasseurs, puis Lieutenant Colonel du 5e régiment de Dragons le 24/9/1907.

Promu Colonel du 6e régiment de Hussards le 27/3/1911, il est fait officier de la légion d'Honneur le 31/12/1913.

Au déclanchement de la guerre de 1914, son régiment est attaché au 15e corps d'armée et fait la campagne de Lorraine.

Rayé des cadres en mai 1919, il sert dans la 11e région militaire. Il est commandeur de la Légion d'Honneur en séptembre 1923.

Il est mort à Paris en 1953.

Louis Antoine Jean Pierre Emile Gayraud

Né le 18/2/1817 à Narbonne, fils d'un négociant tanneur, il s'engage comme cavalier au 2e régiment de Lanciers  le 16/9/1837. Il y gravit les grades de sous officiers, et est promu Sous Lieutenant le 26/10/1843.

Promu Lieutenant en 1846, puis Capitaine en 1848, il est muté au service de la remonte en 1854 et sert aux dépôts d'Alençon, Morlais puis de Caen entre 1854 et 1861, fonction où il est nommé chevalier de la Légion d'Honneur en 1860.

Il est promu Chef d'escadrons, au 3e Lanciers le 5/12/1861, puis officier de la Légion d'Honneur en 1864. En mars 1867, il retourne dans la remonte et commande le dépôt d'Alençon en 1867.

Le 10/10/1869, il est promu Lieutenant Colonel  au 5e régiment de Lanciers et fait la guerre de 1870 dans cette fonction.

Il y est nommé Colonel le 4/11/1870, servant à l'armée de l'Est. A la fin de la guerre, il est nommé Commandeur de la Légion d'Honneur le 5/5/1871 et reste à la tête du régiment, devenu le 17e régiment de dragons, jusqu'en 1877. Il prend sa retraite peu après cette dernière photo.

Il est mort le 5/2/1907.

Photo Malbret (Carcassonne)

    

   

Jean Jacques Naulot

Né à Semur le 24/7/1821, Naulot est engagé volontaire au 1er régiment de chasseurs à cheval le 15/9/1839. Nommé brigadier, puis cassé de son grade 6 mois plus tard, il est de nouveau nommé en juin 1841, puis sous officier en avril 1842.

Il suit son régiment en Algérie en 1845 et y est promu Sous Lieutenant le 25/2/1845. Nommé Lieutenant en juin 1849, il rejoint Rome et le corps expéditionnaire qui participe au siège de la ville impériale entre juillet 1849 et avril 1850. Il y est décoré de la médaille papale du siège de Rome.

Le 3/10/1853, il rejoint le 3e régiment de cuirassiers où il est promu Capitaine en mai 1854. Mais un mois plus tard, il est transféré au 3e régiment de Spahis qu'il rejoint en Algérie et y sert jusqu'en décembre 1862, faisant plusieurs campagnes de repression contre des mouvements insurectionnels. Il est fait chevalier de la Légion d'Honneur en 1857. De retour en France, il rejoint le 3e régiment de Dragons.

Promu Chef d'escadrons le 22/12/1868, il est nommé au 2e régiment de Dragons avec lequel il fait la première partie de la campagne de 1870 à l'armée de Metz. le 30/8/1870, après les batailles de Gravelotte et de Saint Privat, auxquelles sont régiemnt est peu engagé, il est nommé au régiment des lanciers de la Garde. Son service dans ce nouveau corps n'est cependant pas très palpitant, le régiment étant bloqué dans Metz et n'ayant pas l'occasion de s'illustrer avant la capitulation de la ville en octobre.

Après la guerre, Naulot est muté au 20e régiment de Dragons qui vient d'être mis sur pied. Il est nommé officier de la Légion d'Honneur en 1873 ("32 ans de services effectifs, 16 campagnes") et porte encore sur cette photo le modèle impérial de la décoration. Il y arbore aussi la croix de 3e classe de l'Order du Dannebrog, reçu en décembre 1868. En décembre 1873, il est de nouveau transféré, cette fois au 18e régiment de chasseurs.

Il a écrit plusieurs ouvrages, dont un traité sur la cavalerie arabe et "les mots d'un vieux soldat sur l'armée", paru en 1877. Il est mort le 22/3/1886.

 


  Le 21e, 22e, 23e, 24e, 25e et 26e Dragons sont créés en 1873, les 27e et 28e Dragons en 1887, trois autres (29e, 30e et 31e) seront créés entre 1890 et 1893. Ils ne seront pas engagés entre 1871 et 1914.

      

Louis Léon Crotel

Il est né le 8/3/1838 à Luneville. C'est le frère cadet de Charles Guillaume qui fera une belle carrière dans les cuirassiers.

Engagé volontaire au 1er régiment de cuirassiers en 1856, il y gravit tous les grades de sous officier.

Il obtient les épaulettes de Sous lieutenant au 3e régiment de dragons le 12/8/1864. C'est dans ce grade qu'il fait la guerre de 1870, au 2e escadron de ce régiment. Il participe à la glorieuse charge de Rezonville au cours de laquelle le général Legrand est tué.

Compris dans les officiers qui capitulent à Metz, il revient en France en 1871 et est nommé Lieutenant le 3/4/1872 et rejoint le 25e régiment de dragons lors de sa création.

Il est promu Capitaine le 1/5/1877 et nommé au 22e régiment de dragons. Ayant reçu la croix de la légion d'honneur (le 12/7/1880), il est affecté au service des remontes comme officier acheteur du dépôt de Caen, position dans laquelle il est photographié ci contre, dans la tenue de service.

Le 28/10/1885, il est promu Chef d'escadons hors cadre et prend le commandement du dépôt des remontes de Paris, chargé de l'achat des chevaux pour le nord de la France, l'Eure et l'Yonne. Il reçoit la croix d'officier de la Légion d'Honneur (1893). Il termine sa carrière comme Lieutenant colonel (nommé le 5/1/1895) au service des étapes et des chemins de fer.

Il est mort en fevrier 1916.

Photo Goussin (Caen)

Arthur François Ferdinand Tuaillon

Né le 14/9/1830 à Paris

Sous lieutenant le 14/3/1864 au 1er régiment de hussards. Il y fait campagne en Algérie.

Il reçoit la croix de la légion d'honneur vers 1869 et en 1870, il est nommé porte étendard du régiment. Durant la guerre de 70, il n'est pas engagé lors des charges de son régiment à Sedan, étant resté dans la ville avec le convoi. Il est nommé Lieutenant le 3/9/1870, quelques jours avant la capitulation des troupes françaises et il etrennera son grade en captivité en Allemagne.

En 1873, à la création du 24e régiment de dragon, Tuaillon y est affecté comme lieutenant, faisant fonction de trésorier. Il conserve cette fonction à sa promotion au grade de Capitaine le 18/2/1875. C'est dans ce poste qu'il se fait photographier à Dinan, peu de temps avant sa mise à la retraite.

 

Photo Plessix (Dinan)

    

     

Marie Louis Maurice Letourneur

Né le 22/3/1853 à Chartres, c'est le fils d'un capitaine de cavalerie. Ses premiers pas militaires s'exercent sous la tutelle bienveillante de son père. En effet, il s'engage à 20 ans au 5e régiment de Hussards, régiment que commande son père et y est promu maréchal des logis en aout 1873. Le 1/10/1873, il passe au 1er régiment de dragons, suivant en cela la nomination de son père au commandement de ce régiment et il est nommé adjudant en 1874.

Il suit alors les cours de l'école de Saumur entre 1877 et 1879 et est promu Sous Lieutenant le 6/10/1879 au 21e régiment de dragons. 1879 est aussi la date de la retraite de son père qui aura eu le bonheur de lui faire acquérir à son fils les épaulettes d'officier.

Il y est promu Lieutenant le 20/5/1884. Le 1/10/1887, il est nommé porte étendard au 27e dragons.

Promu Capitaine le 27/10/1890 au 13e dragons, il passe un an plus tard au 22e régiment de dragons et il y prend le commandement d'un escadron en septembre 1891. Il est nommé chevalier de la Légion d'Honneur le 30/12/1895.

Letourneur est nommé Chef d'escadrons le 8/7/1904 et rejoint le 24e régiment de dragons. Il est ici photographié en février 1909, un mois avant son passage au cadre de réserve. Il est mort le 2/3/1921.

Photo Dubois  (Dinan)

Marie Joseph Ernest Schmidt

Né le 5/9/1838 à Morgemoulins (Meuse), il s'engage en février 1860, comme cavalier au 3e régiment de chasseurs. Il y gravit progressivement les grades de sous officier, étant détaché à Saumur à deux reprises, d'abord en 1861 (comme brigadier élève instructeur), puis en 1863 comme élève instructeur. Il sert aussi en Algérie entre 1862 et 1865, puis au corps expéditionnaire de Rome en novembre 1867. Il est à cette date maréchal des logis chef et revient d'Italie avec la médaille de Mentana.

Le 24/6/1870, il est promu Sous Lieutenant et rejoint le 1er régiment de chasseurs d'Afrique à Alger.

Il y reste 5 ans, manquant les opérations de la guerre de 1870 en France, ce qui ne l'empêche pas de passer Lieutenant en juin 1871.

En juillet 1875, il est promu Capitaine au 2e régiment de Spahis, mais en juin 1876, il permute et rejoint la France au 25e régiment de dragons, en garnison à Nantes. il est fait chevalier de la légion d'Honneur en janvier 1881.

Il finit sa carrière comme Chef d'escadrons au 6e régiment de cuirasseirs avant de prendre sa retraite en 1890

Il est mort en septembre 1896

Photo Furst (Nantes)

      


Les 27e et 28e régiments de Dragons sont créés en 1887, trois autres (29e, 30e et 31e) seront créés entre 1890 et 1893. Ils ne seront pas engagés entre 1871 et 1914.

Les officiers du 30e régiment de Dragons
Saint Etienne - 1904

  

 Paul Joseph Silvestre est né le 22/11/1855 à Paris.

Brillant Saint Cyrien (classé 7e de la promotion de 1873-1875), il fait l'école d'état major entre 1876 et 1878.

Capitaine, il a été détaché en mission en Afrique centrale comme secodns du le Lt de Vaisseaux Mizon entre septembre 1890 et avril 1891, pour remonter et explorer le delta du Niger. Embarqué sur le vapeur "René Caillé", l'expédition de 25 personnes est attaquée dans la nuit du 16 au 17 octobre 1890 par les Patanis (sur la rivière de Wari). L'assaut est repoussé et les indigènes laissent sept tués, mais une bonne partie de l'équipe est blessée. Après s'être réorganisée et ralentie par des discussions diplomatiques avec les Anglais, la mission repart, mais les conditions sanitaires et climatiques très difficile obligent Silvestre, malade, à être évacué en France. Il est fait chevalier de la Légion d'Honneur et recevra la médaille coloniale  avec l'agrafe "Congo" et l'agrafe en or "Centre Africain".

Revenu en métropole, il alterne des postes en état major et en régiment, étant nommé Colonel du 30e régiment de Dragons le 30/12/1902.

Fait Général de Brigade le 20/6/1907, il prend le commandement de la 5e brigade de dragons et reçoit la croix d'officier de la Légion d'Honneur le 11/7/1908, alors qu'il est aussi membre du comité technique de la cavalerie.

Il fait la guerre de 14 à la tête de sa brigade (6e et 23e dragons), attachée à la 1er division de cavalerie et opère en Belgique, avant la retraite sur Paris et la course à la mer. Il est fait commandeur de la Légion d'Honneur en mars 1915

Alors qu'il est centenaire, il est fait Grand officier de la Légion d'Honneur. Du fait de son grand âge, il demande à ce que la cérémonie de remise de l'ordre soit annulée. Il meurt un an plus tard.

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